Résultat pour “lettre a mon conseiller”

Publié le 5 Avril 2015

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Bon anniversaire Patricia !

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Le Beaujolais nouveau

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Animation Coke-Light - Resto du Coeur

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Les conseils du cuisinier Deslot

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Un brocanteur place Mossé

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Danielle, une invitée de marque

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Un jour de 14 juillet
Un jour de 14 juillet

Un jour de 14 juillet

Inauguration de la rue du Commerce, devenue piétonne fin 1980, par le Maire, le Docteur Daniel Benoist accompagné du Préfet Schott.
Inauguration de la rue du Commerce, devenue piétonne fin 1980, par le Maire, le Docteur Daniel Benoist accompagné du Préfet Schott.

Inauguration de la rue du Commerce, devenue piétonne fin 1980, par le Maire, le Docteur Daniel Benoist accompagné du Préfet Schott.

C'est la vie !

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Rédigé par education-programme

Publié le 15 Décembre 2018

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Gilets Jaunes, pour ne pas parler de la crise de la démocratie, quelques pistes d'économie pour le désendettement de la France.

Suppression pure et simple du Ministère de la culture qui reste l'une des principales sources d'arbitraire du pays.
Ministère des affaires étrangères : suppression de certains Consulats et encadrement sérieux des dépenses de représentations.
Suppression ou refonte du Sénat avec fusion du Conseil économique et social.
Fin de l'ensemble des privilèges "républicains", pour le symbole, et dans l'esprit de la nuit du 4 août.

 

Gilets Jaunes - Sans Culottes, même combat ? Hier, la campagne qui se paupérise et se révolte ; aujourd'hui, des territoires oubliés avec une classe moyenne qui entrent en sédition. Les « gilets jaunes » sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société. Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation, assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne.
Depuis la prise de la Bastille du 14 juillet 1789 s'est développée, notamment dans les campagnes, une vague de révoltes. Dans certaines régions, des paysans s'en prennent aux seigneurs, aux « livres terriers » qui servent alors à établir les droits seigneuriaux.
La nuit du 4 août est une réponse à cette insurrection. L'Assemblée constituante est en train d'élaborer la future constitution ainsi que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen lorsqu'elle reçoit des récits inquiétants à propos de l'instabilité qui sévit en France. Face à cette crise, deux solutions sont alors envisagées. La première veut réaffirmer les valeurs de la propriété, et donc contrôler la révolte. Cette solution est vite rejetée, car elle n'aurait fait que renforcer l'opposition des paysans au système féodal. La seconde solution envisage d’instaurer un réseau de bureaux de secours, qui permettraient d'aider les plus pauvres. Mais cette solution ne répond pas à l’urgence de la situation.

Quelques pistes d'économie pour le désendettement de la France

AFP, publié le lundi 17 décembre 2018 à 08h21
Mouvement des Gilets Jaunes, attentat de Strasbourg, mobilisation lycéenne... la grogne gagne dans les rangs des policiers largement mis à contribution alors que plusieurs de leurs revendications ne sont selon eux pas entendues par le gouvernement.
Plusieurs associations appellent à un "acte 1" des policiers et à une mobilisation jeudi 20 décembre.
"Les policiers sont à bout et ne bénéficient d'aucune reconnaissance". Le syndicat Unité SGP Police a annoncé samedi 15 décembre sur Twitter un "acte 1 de la colère des policiers". Le syndicat reprend ainsi le vocabulaire des "gilets jaunes" dont l'acte 5 a eu lieu samedi 15 décembre.

La vigilance reste de mise !
En pleine mobilisation des Gilets Jaunes, les banques françaises vont participer à "l'effort collectif". Elles se sont engagées la semaine dernière à ne pas augmenter les tarifs bancaires des particuliers en 2019.
Mais la mesure devrait rester symbolique, selon une étude du comparateur Panorabanques.com qui a épluché les tarifs de 70 banques représentant près de 70% des Français bancarisés, qu'il s'agisse des prix pour la tenue de compte, les virements, ou la carte bancaire. Et, selon lui, l'an prochain, les clients de ces établissements auraient dû payer 195,20 euros de frais. Avec le gel promis, ils n'en paieront que 194,30 euros. Soit une économie de 0,90 euros.

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Rédigé par education-programme

Publié le 11 Mai 2018

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Si on ne remonte pas aux années 1870 et à la perte de l’Alsace-Lorraine, suite à la défaite de la France face aux États allemands, on ne peut pas comprendre ce qui s’est passé. Cette guerre, c’est quelque chose d’incompréhensible si on ne voit pas que des générations ont été conditionnées pour la vengeance. Il faut essayer d’expliquer pourquoi les hommes, de tous les milieux, étaient prêts à mourir pour la patrie.

Un autre point essentiel, c’est de voir comment cette guerre a été vécue à l’arrière,comment la Nièvre a vécu pendant la guerre ? On parle souvent du front, mais moins des gens qui n’étaient pas au combat. Ce qui est difficile aujourd’hui à saisir, c’est le traumatisme des décès. Quand on voit les monuments aux Morts, c’est terrible. Certaines femmes ont perdu mari et enfants. Ce qui m’intéresse, c’est de comprendre comment était vécue la mort ? Le patriotisme rendait-il la mort plus acceptable en lui donnant un sens ? Ce sens, c’était sans doute la seule façon de survivre à l’épreuve.
Quelles sont les sources sur lesquelles vous pouvez vous appuyer ?
Les sources sur lesquelles s’appuyer restent nombreuses : la presse, les registres des délibérations des communes, du conseil général, le fonds iconographique. Pour l’année 1914, il sera difficile de trouver des photos. Pour la Nièvre, on n’en a peu. Quand le 13e régiment d’infanterie de Nevers est parti le 5 août à 21 h, il n’y avait personne pour le photographier. Plus tard, il y a eu beaucoup plus d’images, notamment avec l’arrivée des Américains en 1917. Eux ont fait des photos. Et on possède également des photos de femmes en usine...
cf/ J-L Balleret
cf/ La Camosine n° 132
cf/ La Camosine n° 132
cf/ La Camosine n° 132
cf/ La Camosine n° 132

cf/ La Camosine n° 132

Villers-Bretonneux, Amiens, Arras...
Villers-Bretonneux, Amiens, Arras...
Villers-Bretonneux, Amiens, Arras...
Villers-Bretonneux, Amiens, Arras...
Villers-Bretonneux, Amiens, Arras...
Villers-Bretonneux, Amiens, Arras...
Villers-Bretonneux, Amiens, Arras...

Villers-Bretonneux, Amiens, Arras...

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Rédigé par education-programme

Publié le 9 Janvier 2020

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Avec son sourire candide et son rêve de devenir footballeur, Mikail Akar ressemble à n'importe quel garçon de sept ans. Pourtant, ce jeune prodige de l'expressionnisme agite la scène artistique depuis quelques années. Surnommé le "mini Picasso" par les médias allemands, le natif de Cologne vend des tableaux dans le monde entier, pour plusieurs milliers d'euros.
"A seulement sept ans, il s'est déjà fait un nom dans le monde de l'art en Allemagne, en France et bien entendu aux Etats-Unis", se félicite auprès de l'AFP son père et agent, Kerem Akar.
Il dit avoir découvert le don de son fils par hasard, après lui avoir offert une toile et quelques pinceaux pour son quatrième anniversaire.
"Son premier tableau était fantastique, et j'ai d'abord pensé que ma femme l'avait peint, bien qu'elle ne soit pas artiste. J'ai pensé que c'était peut-être une coïncidence, mais après ses deuxième et troisième tableaux, il était clair qu'il avait du talent", se réjouit-il et sa dernière peinture "Gants de boxe" a récemment été vendue 11.000 euros.

Ses tableaux aux couleurs explosives rappellent l'expressionnisme abstrait de l'Américain Jackson Pollock, qui fait partie de ses idoles, comme deux autres artistes propulsés très jeunes dans la lumière : Jean-Michel Basquiat et Michael Jackson. Mais l'enfant se targue d'avoir développé son propre style. Il applique des jets de peinture sur la toile souvent muni des gants de boxe de son père. "Peindre est assez fatigant pour moi, parfois cela peut prendre beaucoup de temps... surtout avec des gants de boxe", admet-il.
"Voir un tel équilibre et une telle harmonie de composition, je ne m'y attendais pas de la part d'un enfant", s'exclame Arina Daehnick, photographe berlinoise, lors d'une présentation mi-décembre des oeuvres du petit garçon dans la capitale allemande. Diana Achtzig, directrice de la galerie d'art contemporain Achtzig à Berlin, s'est dite impressionnée par l'imagination et la variation de Mikail Akar qui a un bel avenir devant lui.

Son père assure que sa femme et lui s'efforcent de ne pas mettre la pression sur leur fils et le protègent face à cette gloire soudaine. Si c'est trop pour lui, on interviendra. Nous refusons beaucoup de demandes et il ne peint que quand il le veut : parfois, c'est une fois par semaine, parfois une fois par mois.
Le père admet que sa propre vie a radicalement changé depuis qu'il a découvert le talent de son fils, et que lui et sa femme vivent pour l'art aujourd'hui. Ancien vendeur et chargé de recrutement, Kerem Akar, 38 ans, s'occupe désormais à plein temps des affaires de son fils. Pour cela, il a fondé sa propre agence et a contribué à faire de son fils une marque à succès. En attestent les casquettes de baseball en vente lors de l'événement berlinois, toutes ornées de la signature de Mikail formée des "M" et "A" de son prénom.
Avec plus de 40.000 abonnés sur Instagram, le jeune artiste entend conquérir le monde. Après Cologne, il exposera à Paris, au printemps 2020.

Mikail Akar - Les études aux Beaux-Arts ne mènent plus à rien, c'est de notoriété publique, la preuve ? Finalement quoi d'étonnant pour un gamin de peindre à la façon de  Basquiat ou des abstraits ? c'eût été des plus improbable de s'exprimer comme Gérôme ou les Pompiers.

Mikail Akar - Les études aux Beaux-Arts ne mènent plus à rien, c'est de notoriété publique, la preuve ? Finalement quoi d'étonnant pour un gamin de peindre à la façon de Basquiat ou des abstraits ? c'eût été des plus improbable de s'exprimer comme Gérôme ou les Pompiers.

Paul-François Quinsac - La Fortune passe

Paul-François Quinsac - La Fortune passe

QUE FAIRE DES MILLIERS DE DIPLÔMÉS SORTANT CHAQUE ANNÉE DES ÉCOLES DES BEAUX-ARTS EN FRANCE ?
Par Nicole Esterolle

Ils en sortent hagards, désemparés, totalement lobotomisés et désocialisés, avec parfois un look étrange, ravagés de l’extérieur autant que de l’intérieur. Alors qu’en faire ?

Voici quelques informations permettant de mesurer la gravité de la situation en cet univers clos où les pires tortures du sens sont permises et recommandées au nom d’un pédagogisme effréné.
D’abord une image pathétique : celles des travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie de remise des diplômes aux élèves avant cruelle dispersion de ceux-ci dans la nature.
Ensuite deux témoignages, celui de Jean-Marc Bustamante et d’un élève des Beaux-Arts de Paris.

Jean-Marc Bustamante, ex- directeur de l’ENSBA-Paris, avait déclaré que son école ne servait à rien et qu’il fallait cent élèves pour faire un vrai artiste et ceci d’autant plus qu’un vrai artiste selon Mr Bustamante est sans doute autre chose qu’un artiste dans l’acception courante du mot, quand on sait que cet ex-artiste, avant d’être directeur de l’école et par la suite académicien, s’est fait virer à cause de son son indifférence à l’égard des affaires de harcèlement sexuel et moral dénoncés par des étudiants de son établissement…
A cause aussi du soutien que lui avait apporté Alberto Sorbelli, artiste conceptuel qu’il avait invité pour un colloque à l’école en juin 2016 et qui traitait les étudiants de "médiocre petit soldat nazi-catho", prônant aussi "l’enculage quotidien des disciples qui trouveront ainsi les connaissances nécessaires", recommandant pour les étudiantes le même traitement "uniquement pour éviter la perte de temps de la grossesse et de l’enfantement" et en concluant que "les étudiants en arts doivent être violés sexuellement toutes les semaines par n’importe qui, profs compris".

Vous commencez alors à comprendre comment ça marche le harcèlement sous alibi pédagogique pratiqué par certains enseignants sans idée autre que celle de l’ordre du pervers narcissisme duchampien. Et comment la fameuse expo bordelaise "Présumés innocents" pouvait s’intégrer dans l'esprit ambiant du Consentement de l'écrivaine Springora…
 

Un témoignage encore et toujours d'actualité :

Monsieur,

Je vous ecris de Pologne alors je n ai pas d accents sur le clavier.
J ai 29 ans, a 20 ans je suis rentre aux Beaux Arts de Paris, et je m interroge sur la valeur des etudes artistiques aujourd hui. Comment est-ce possible que pendant toutes mes annees de college-lycee en France, mes professeurs m aient si peu appris ?
Ils nous faisaient faire des "arts plastiques", alors que la capacite a dessiner ne sert pas seulement a ceux qui veulent faire les Beaux Arts, mais aussi a tout ceux qui s orientent vers les arts appliques, du design, de l architecture, de la botanique... Ils se comportaient avec nous comme des artistes et non pas comme des professeurs...

L Education Nationale n a pas fait son devoir.

Ensuite, j ai ete admis a l Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris. Cette ecole a pour but de faire faire de l art a des jeunes gens qui viennent a peine d y rentrer et la majorite peine a trouver un sens a sa propre passion. Avec la disparition de l academisme il y a un enorme vide, du a l absence du sujet, de l apprentissage, et donc a un grand manque d habilite "technique". Les grands artistes modernes ont, pour la plupart, fait evoluer leur vision du monde de leurs acquis academiques vers des visions nouvelles mais ils n ont jamais cru que ces acquis etaient inutiles, c etait la base de leur connaissances. Si on veut peindre comme Picasso il ne faut pas etudier Picasso, mais dabord etudier ce que Picasso etudiait. Il y a trop d eleves qui passent ces etudes en pure perte sans avoir pu developper aucun atout particulier.
On sait pourtant que la concurrence dans le marche de l art est feroce a la sortie de l Ecole. Alors pourquoi des etudes si desinvoltes ?
Pour regagner ses lettres de noblesse cette institution doit redonner a ses eleves un niveau de dessin et d expression qui les rendent non seulement apte pour une future carriere artistique, mais aussi pour tous les autres domaines, du design, de l infographie, de l architecture, de la decoration...

Je propose d inverser la prevalence des ateliers artistiques sur les ateliers techniques, pour arreter de mettre la pression sur les eleves - de faire tout de suite quelque chose d eminemment artistique sans en trouver ni sens, ni debouche.

Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...
Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...
Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...
Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...
Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...
Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...
Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...
Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...

Travaux des diplômés de L’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, réunis à l’occasion de l’émouvante cérémonie...

Une jeune diplômée, avec félicitations du jury,   pour une œuvre où elle s’est elle-même incluse

Une jeune diplômée, avec félicitations du jury,  pour une œuvre où elle s’est elle-même incluse

C'était comment avant ?
Enseignement des Arts fin de siècle

La tradition demeurait forte dans les ateliers, souvent même proche du folklore. L'étudiant, qu'on appelait aussi le rapin, devait obéissance et respect aux anciens sous peine, entre autre, de "broche au cul".
Cette peine s'appliquait de deux manières : on asseyait le bonhomme par terre, on lui passait un manche à balai entre les jambes puis on le hissait sur un tabouret pour lui déboutonner sa culotte et lui passer entre les cuisses une barre de fer peinte avec du vert mignon : un camarade imitait le bruit de la chair grésillante. Le rapin éprouvait alors la sensation d'une vive brûlure, ce qui faisait beaucoup rire ses camarades. Autrement, le patient devait faire un discours et chanter une chanson la plus paillarde possible.
Ce folklore perdurera jusqu'au XXème siècle, n'excluant ni l'imagination, ni l'humour, ni la virulence.

Si l'organisation sociale de l'atelier conservait quelque chose de  la structure hiérarchique des corporations, l'apprentissage n'en avait pas moins subi quelques mutations, mutations liées déjà à la position dominante occupée par l'école des Beaux-Arts qui déterminait les formes de l'enseignement artistique, non seulement à Paris, mais aussi dans la France, voire le monde entier...

Mais pourquoi donc entrer à l'Ecole des Beaux-Arts ?
Mais pourquoi donc entrer à l'Ecole des Beaux-Arts ?
Mais pourquoi donc entrer à l'Ecole des Beaux-Arts ?
Mais pourquoi donc entrer à l'Ecole des Beaux-Arts ?
Mais pourquoi donc entrer à l'Ecole des Beaux-Arts ?

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Rédigé par education-programme

Publié le 22 Avril 2015

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Lambiotte - carbonisation et produits chimiques
Lambiotte - carbonisation et produits chimiques
Lambiotte - carbonisation et produits chimiques
Lambiotte - carbonisation et produits chimiques
Lambiotte - carbonisation et produits chimiques
Lambiotte - carbonisation et produits chimiques
Lambiotte - carbonisation et produits chimiques
Lambiotte - carbonisation et produits chimiques
Lambiotte - carbonisation et produits chimiques

Lambiotte, ancienne place forte de l’industrie chimique, offre aujourd’hui une vision glaciale de carcasses métalliques et de hangars en ruines. Sans parler du sous-sol, qui a refroidi les collectivités.
La Ville de Prémery et la Communauté de communes ne conserveront aucun bâtiment de Lambiotte. Être propriétaire des pierres, cela signifiait être responsable du sol. Justement le problème... Seules deux petites tours devraient rester en place.
C’était une usine, c’est devenu un monstre. Il n’en restera quasiment rien. La municipalité de Prémery et la Communauté de communes Entre Nièvres et Forêts viennent de renoncer à l’idée de conserver le moindre bâtiment sur le site Lambiotte, qui a fermé ses portes fin 2002. Selon un arrêté préfectoral datant du 21 septembre 2010, seules deux petites tours en pierres devraient être sauvées.

Depuis dix ans, l’ancienne entreprise chimique, spécialisée dans la carbonisation du bois, est une ombre terrifiante qu’un vaste chantier de dépollution, placé sous haute sécurité, s’emploie à chasser. 1.600 tonnes de produits dangereux ont été évacués.
« Il y a quelques années, on a vu des fûts exploser et sauter à dix mètres du sol », rapportent plusieurs témoins. Aujourd’hui, Lambiotte est enfermée derrière un grillage.
Les collectivités ont un temps songé à préserver plusieurs éléments du patrimoine. Une commission réunissant élus, architectes, historiens, anciens de Lambiotte et habitants, a même été créée pour plancher sur la question. « Il fallait se laisser le temps de la réflexion », rapporte le président de l’intercommunalité, Jacques Legrain. Réflechir pour connaître le coût, financier et écologique, de la mémoire.
Lors d’un récent conseil municipal, la Ville de Prémery a tranché. Si Lambiotte « constitue une page très importante de notre histoire », a-t-il été expliqué, les bâtiments présentant un intérêt architectural sont « très dispersés ». La présence massive d’amiante sur certaines toitures a également dissuadé d’aller plus loin.
Par ailleurs, « réclamer le maintien de ces bâtiments revenait à demander la propriété des sols et… de la pollution », justifie le maire, Gilbert Germain. Qui rêve de redorer le blason de la commune : « Dans le passé, il faut quand même savoir que McDonald’s a refusé de recycler ses huiles de friture dans le coin pour ne surtout pas être associé à l’image de Lambiotte »...
Lambiotte, un site orphelin dont personne ne réclame la paternité. « Le principe de précaution prévaut », indique une source proche du dossier. « L’état du sous-sol fait peur. On ne sait pas vraiment ce qui s’y cache et on n’a pas envie de prendre de risques. Les collectivités n’ont pas les moyens ». Selon la municipalité, la pollution des sols « se situerait surtout dans la partie chimie » et « sous les bâtiments ». La présence de benzène est évoquée.
Se souvenir... quand même
La Communauté de communes s’est, elle aussi, refusée à « prendre la propriété ou la responsabilité » des lieux. Mais le président, Jacques Legrain, ne veut pas oublier. Il est prêt à faire table rase du bâti, mais pas du passé. Convaincu qu’« on n’a pas encore fait le deuil » de Lambiotte, il appelle à « conserver une mémoire ». En plus d’un projet de musée virtuel, l’intercommunalité réfléchit à collecter du mobilier et à valoriser un urbanisme local très marqué par l’ère Lambiotte.
La déconstruction du site devrait débuter au premier semestre 2013. En plus d’une desserte routière, qui pourrait préparer une éventuelle reconversion industrielle, Jacques Legrain plaide pour « un aménagement paysager ». Des parcours pédagogiques pourraient être proposés. « Pour qu’on se souvienne de ce qu’il arrive quand on fait n’importe quoi. Et pour montrer que la nature peut reprendre le dessus ».
 
Stéphane Vergeade/ lejdc.fr/ 31/08/12 - 06H17

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