Résultat pour “lettre a mon conseiller”

Publié le 27 Octobre 2016

ADEME, octobre 2016 - janvier 2017, Xavier Spertini
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Rédigé par education-programme

Publié le 25 Décembre 2018

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La crispation bipolaire, URSS-USA, qui définit la Guerre froide pendant au moins une décennie est, par essence, idéologique, car il s'agit d'un affrontement de systèmes de valeurs et d'organisations du monde ; il est également culturel car les deux puissances se combattent par l'image, le son, la propagande et non par les armes. Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire, politique qui découvre alors le "cultural power".

 

Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fullbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le « Grand tour » américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit par exemple, d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky... Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités. Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.

Cependant et afin d'être totalement crédible pour asseoir la dimension internationale des expositions, quelques artistes européens bénéficieront également du soutien américain.
En 1950, Pierre Soulage figure ainsi dans des expositions collectives à New-York, Londres, São Paulo, Copenhague. Dès le début des années 50, ses toiles commencent à entrer dans les grands musées comme la Phillips Gallery à Washington, le Musée Guggenheim et, bien entendu, le Museum of Modern Art de New-York.

 

Pierre Soulage, un noir reflet des normes dictées par les États-Unis ?

Du 11 décembre 2019 au 9 mars 2020, les toiles de Pierre Soulage seront présentées dans le Salon Carré du musée du Louvre. "Ils empruntent des toiles à la National Gallery de Washington, au MoMA de New-York, à la Tate de Londres. Tous les grands musées vont prêter. Ils vont décrocher tout le Salon Carré pour installer mes toiles, Giotto, Ucello, et les autres, y compris la Maesta de Cimabue", précise Pierre Soulages dans une interview à la Dépêche du Midi.

L’artiste, né à Rodez en 1919, grand-croix de la Légion d’honneur, fête ses 99 ans et une de ses toiles vient d'ailleurs de franchir la barre de dix millions de dollars aux enchères à New York. Les présidents de la République française viennent tous lui rendre visite avec déférence. Un peintre panthéonisé de son vivant, déifié par le marché international de l’art, exposé en 2009 au Centre Pompidou à Paris. Le maître du noir, sera ainsi accueilli au Louvre, dans le saint des saints des musées français. La part de vanité de l'artiste ne peut donc qu'en être satisfaite.
James Johnson Sweeney, conservateur au MoMA de New York de 1935 à 1946 puis directeur du Guggenheim de 1952 à 1960, à la Galerie de France à Paris en 1960 a soutenu Soulages dès le début et marque la reconnaissance dont bénéficiera le peintre de "l'outrenoir" aux Etats-Unis, avant même celle dont il bénéficiera en France.

 

Cf/ L'ingérence américaine dans la culture en Europe : L'art et la guerre froide, une arme au service des États-Unis par Emmanuelle Loyer

Un triptyque de Pierre Soulages mis aux enchères chez Christie's en 2018 pour 1,5 million d'euros

Un triptyque de Pierre Soulages mis aux enchères chez Christie's en 2018 pour 1,5 million d'euros

Faut-il encore s'intéresser aux œuvres, simples signes tout à fait interchangeables ? Par Jacky Rossignol

 

Effectivement, quelques-uns ont trop d'argent, trop de pouvoir et le jeu ne devient plus loyal, alors :
"Ils ne sont plus dans le monde "normal" : ils gâchent, ils gaspillent, ils jouent cruellement, ils choquent. Chaque production de l'art contemporain veut dire avant tout cela : je ne suis pas dans le monde du commun des mortels qui travaille, produit des choses utiles ou réfléchies, je suis au service de l’hyper-classe qui peut gaspiller, distordre, jouer, transgresser, choquer...
A partir de là, je pense qu'il est presque inutile de s'intéresser aux œuvres, à leur inflation, à leur spéculation : ce sont de simples signes tout à fait interchangeables pour conforter l’hyper-classe dans son autosatisfaction béate, rien de plus. Lorsque l'on a compris que toute oeuvre d'art contemporain est uniquement le signe d'une distanciation "réussie" (ni trop peu : elle passe inaperçue ; ni trop choc : elle est irrecevable).
En dessous, les "petits bobos" fonctionnent plutôt par fascination pour cette froideur mentale. Cette fascination envieuse pour l'indifférence affective est un mode de fonctionnement mental extrêmement répandu puisqu'il y a une sorte de dressage au respect de l'artiste établi."

Pourquoi les « gilets jaunes » ont fait ce que les artistes n’ont pas pu faire les premiers

Pourquoi les « gilets jaunes » ont fait ce que les artistes n’ont pas pu faire les premiers

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Rédigé par education-programme

Publié le 29 Janvier 2020

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« Il ne faudra pas pleurer !» nous a-t-elle dit.

Nous y voilà, aujourd'hui, dans cette remarquable église romane de Rouy, mémoire de biens des événements familiaux, d'ailleurs plus souvent heureux que regrettables.
LUCIENNE y fut baptisée, y fit sa communion solennelle et, comme quelques-unes de ses cousines et cousins s'y maria dans l'immédiat après-guerre, avec son voisin de village GUY.

Cette église c'est un peu une affaire de famille aussi.

Juste en face se tient depuis quelques générations la Maison VERAT, où hier encore, Yvon exerçait son commerce de tissus et confection.
Dans cette église, le jeune Yvon participa aux Services de la messe, comme plus tard le feront ses deux fils et ses neveux POUVALOUR.
Ici se sont déroulés des baptêmes, des communions, des mariages, sans oublier la fin du parcours terrestre, dont nul, tôt ou tard, ne possède le pouvoir de se soustraire, qu'il soit bon ou moins bon catholique.

Rouy, son église et, en traversant la route, sur la droite à l'angle, le magasin de tissus-confection Vérat

Rouy, son église et, en traversant la route, sur la droite à l'angle, le magasin de tissus-confection Vérat

LUCIENNE, fille unique de Lucien et Jeanne BOISEAU est née à Rouy le 2 juin 1924, sans doute à cause d’une santé fragile, elle fut particulièrement choyée et, tout comme Guy son mari, elle passa sa tendre enfance à Rouy.

A la Communale, sa tante Alice, institutrice au village, contribua à ses premiers apprentissages, c’était une élève éveillée et très appliquée qui apprenait correctement ses leçons.

Vers la fin des années trente, son père, Lucien, qui travaillait en compagnie de Louis PERRIN comme mécanicien dans le bourg décida de partir pour la région parisienne, afin d’y exercer le métier de chauffeur-livreur chez Desmarais-Frères, premier grand pétrolier français qui deviendra par la suite le groupe TOTAL.

La famille BOISEAU s’installa donc en région parisienne à Alforville, précisément rue Véron, et c’est tout près de chez elle, aux Cours Pigier, que Lucienne terminera son cursus scolaire.

Lucienne, In Memoriam
Lucienne, In Memoriam

LUCIENNE était une très jolie jeune-fille, brune, menue et des plus coquette, toujours parfaitement apprêtée ; elle travailla durant l’Occupation comme Perforeuse-Mécanographe, d’abord au Comité Général d'Organisation des Industries Mécaniques avenue Hoche, puis, toujours dans ces beaux quartiers, à la Compagnie IBM place Vendôme.

Tout juste après la Libération, à la sortie des bureaux de la prestigieuse place, ses cousins germains Roland et Raymond BAILLET, jeunes Lieutenants de l’Armée de l’Air et de la Marine, venaient parfois l’attendre en uniforme. Bien entendu, ces jeunes militaires ne manquaient pas d’attirer attention et commentaires de la part des collègues féminines.
Et Lucienne s'en amusait avec une certaine fierté !


Mais depuis quelques temps déjà, Lucienne fréquentait régulièrement Guy, le garçon de Rouy à peine plus âgé, qu’elle aura finalement toujours connu : de Rouy où ils sont nés en passant par la région parisienne où celui-ci terminait ses études d’ingénieur à l’Ecole Supérieure d’Electricité de Malakoff.

Cependant, même lorsque l’on travaille dans les quartiers bourgeois, que l’on est devenue une vraie citadine élégante, la vie reste une chose sérieuse et pour Lucienne pas question de connaître l’effervescence d’après-guerre, celle des caves de Saint-Germains-des-Prés par exemple.

D’ailleurs, en avait-elle même entendu parler à l'époque ?

Pour elle, comme pour la plupart des jeunes-filles d’alors, on quitte rarement son milieu et cet après-guerre sera ponctué par le mariage avec sa contribution à la génération du “Baby-boom” et des Trente Glorieuses.

Lucienne, In Memoriam
Lucienne, In Memoriam
Guy, Marc, Françoise et Aline

Guy, Marc, Françoise et Aline

Lucienne en 1952

Lucienne en 1952

Lucienne, In Memoriam
Lucienne, In Memoriam

De l’union de Guy et Lucienne naîtront ainsi Aline en 1947, Françoise en 1949 et Marc en 1951.

Ensuite, comme on dit, Lucienne sera “Mère au foyer” mais avec une vie jalonnée, au gré des changements d’employeurs de son mari, par plusieurs déménagements : Montbéliard, Grenoble, Longueville, Evreux, Romilly et l’Argentine, tout un programme, toute une nouvelle organisation...

Mais la soixantaine venue, le point final sera marqué par un retour aux sources de la Nièvre, dans la grande maison de Coulanges, acquise par le couple dès le début des années soixante.


Lucienne terminera son parcours, pour reprendre son expression désabusée, dans la cellule 211 de la MAPAD, une institution pour personne dépendante située non loin de sa maison de Coulanges.

Ainsi va la vie ! Avec des moments émouvants ou joyeux, tristes ou drôles ; avec des instants démoralisants et d'autres qui sont au contraire porteurs d'espoir...

L'âge aidant, on évoque immanquablement le passé et Lucienne gardait curieusement le souvenir de sa jolie robe bleue d'enfant confectionnée par la « Reine », une habile couturière du faubourg de la Baratte à Nevers, qui habitait un petit pavillon loi Loucheur, comme il y en a tant dans ce quartier. Comme nous, Reine aimait les chats et nous donnait parfois d'adorables chatons.

Lucienne a 11 ans, sa jolie robe bleue vient d'être confectionnée par la « Reine »

Lucienne a 11 ans, sa jolie robe bleue vient d'être confectionnée par la « Reine »

LUCIENNE aimait bien parler du temps passé en Argentine. De ses visites au Pérou, en Bolivie, en compagnie du couple Gilbert et Andrée Clément, des amis de longue date, connus à la fin des années 40 dans la région de Montbéliard. De ses voyages, elle avait rapporté des photos avec les commentaires écrits au dos.

Ces temps derniers, toujours matérialiste, Lucienne évoquant sa maison, demandait si nous ne nous étions pas fâchés lors du partage du mobilier, si Geoffroy prenait bien soin de sa voiture, la conduisait avec prudence et si je n'avais pas oublié d'envoyer les chèques d'anniversaires de ses petits-enfants.

Ainsi va la vie, avec des souvenirs plus présents que d'autres, mais aussi avec la mort qui en fait partie !

D’ailleurs il arrivait à Lucienne, diminuée physiquement au soir de son existence et sans aucun doute également par dignité, de la réclamer assez souvent - comme une délivrance souhaitée : "et je vais enfin voir ce qu'il y a de l'autre côté..." Doléance qui se trouve en ce jour exaucée.

https://www.dansnoscoeurs.fr/lucienne-verat/2949172

LUCIENNE SERA INHUMÉE AVEC CÉRÉMONIE D'USAGE
EN L'EGLISE DE ROUY,  LE LUNDI 3 FÉVRIER A 15 H

En août 1974, Lucienne et Guy visitent le Pérou et la Bolivie en compagnie du couple Clément

En août 1974, Lucienne et Guy visitent le Pérou et la Bolivie en compagnie du couple Clément

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Rédigé par education-programme

Publié le 10 Décembre 2017

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La rue Charles Roy proche du carrefour des Charmilles a bien changé, il ne subsiste rien du Comptoir Nivernais du Bâtiment, des Pompes Bobin ou encore de la grainèterie Panetier.

Dans les années 60, Monsieur Guy Vérat avait racheté la petite entreprise des Pompes BOBIN à la veuve de Mr François Bobin, décédé quelques temps avant et créateur de modèles de pompes à chapelets. La pompe BF, ses initiales, à moteur électrique donc plus moderne, fut également fabriquée dans les ateliers de la rue Charles Roy.
Madame Marsaudon, l'épouse du maire communiste de Varennes-Vauzelles, occupait alors un emploi de secrétaire et Monsieur Edmond Baillet était le technicien attitré avec sa 2 chevaux camionnette joliment estampillée "Pompes BOBIN".
Vers 1975 la fabrication des pompes cessa et quelques tours, servant à l'usinage des corps de pompes livrés bruts de la fonderie du Clos des Granges, furent cédés au Lycée professionnel Saint-Joseph, sur demande de Mr Jean Ponge ancien employé des Pompes BOBIN devenu Chef des travaux dans cet établissement scolaire.
L’entreprise s’orienta ensuite, sous l'impulsion de Mrs Arnold et Gottieb, vers l’installation de piscines privées et municipales : Pougues-les-Eaux, Saint Benin d'Azy... Elle fut reprise au début des années 90 par Monsieur Christian Gentil et déménagea peu après à Varennes-Vauzelles.
A noter un fait singulier : Elisabeth la fille du factotum des Pompes BOBIN Jean-Pierre Bossut, devenu entrepreneur par la suite, fut élue miss Nièvre puis miss France.
 
Le principe de fonctionnement de la pompe à chapelet est d'élever une colonne d'eau dans un tuyau, grâce à des tampons de caoutchouc de même diamètre que l'intérieur dudit tuyau. Elle est aussi appelée pompe à chaîne ou pompe à godets.
Ceux-ci sont entrainés par une chaîne qui est elle même actionnée par une manivelle. Les brides et autres montures étaient aussi fondues au Clos des Granges, une fonderie toute proche des Pompes BOBIN. L’assemblage et le montage se faisait au coup par coup, en fonction de la commande, puisque la longueur de la chaîne était forcément variable et en rapport avec la profondeur du puits.
La maintenance, le démontage des crépines, des pompes immergées, demandait une certaine habitude puisque la nécessaire descente dans les puits, étroits et parfois profonds, s’effectuait au moyen d'une corde à nœuds.
 
Documents :
La rue Charles Roy dans les années 70, en 1984 puis 1986 – une gravure des ateliers en 1969 - Des pompes à chapelets, fabrication maison, et encore parfois visibles sur certains puits... Pour la décoration ?
La rue Charles Roy dans les années 70
La rue Charles Roy dans les années 70

La rue Charles Roy dans les années 70

En 1984, jour de neige !

En 1984, jour de neige !

En 1986

En 1986

Les Pompes BOBIN à Nevers
Les Pompes BOBIN à Nevers
Les Pompes BOBIN à Nevers
L’atelier Bobin avec les tours - Les bureaux ont été photographiés en février 1974 par René Guyot du JDC lors d’un reportage consacré au prochain départ de Mr Guy Vérat pour diriger l’usine de Peugeot en Argentine. Figurent également Mr Joël Gottieb qui assurera la continuité de l’entreprise Bobin et son fils Marc Vérat.
L’atelier Bobin avec les tours - Les bureaux ont été photographiés en février 1974 par René Guyot du JDC lors d’un reportage consacré au prochain départ de Mr Guy Vérat pour diriger l’usine de Peugeot en Argentine. Figurent également Mr Joël Gottieb qui assurera la continuité de l’entreprise Bobin et son fils Marc Vérat.
L’atelier Bobin avec les tours - Les bureaux ont été photographiés en février 1974 par René Guyot du JDC lors d’un reportage consacré au prochain départ de Mr Guy Vérat pour diriger l’usine de Peugeot en Argentine. Figurent également Mr Joël Gottieb qui assurera la continuité de l’entreprise Bobin et son fils Marc Vérat.

L’atelier Bobin avec les tours - Les bureaux ont été photographiés en février 1974 par René Guyot du JDC lors d’un reportage consacré au prochain départ de Mr Guy Vérat pour diriger l’usine de Peugeot en Argentine. Figurent également Mr Joël Gottieb qui assurera la continuité de l’entreprise Bobin et son fils Marc Vérat.

1986 - Elisabeth Bossut

1986 - Elisabeth Bossut

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Rédigé par education-programme

Publié le 4 Juin 2019

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Il s'agit des tables de préparation, tables d'autopsies, lampes, balances, scies d'autopsie, plates-formes de pesée, instruments d'autopsie... complétés de tout matériel nécessaire au prélèvement d'organes, à l'enlèvement des pace-makers, à la réparation des corps, sans oublier le cours de dissection...

La table de préparation des corps est un matériel simple, polyvalent et facile d'utilisation.

De la table de travail la plus simple, en passant par la table d'autopsie classique et jusqu'au modèle le plus élaboré comme ici, au Pavillon des Sources, sur pied central en forme de coquetier brun réalisé entièrement en métal émaillé de qualité AISI 316L.

La table d'autopsie du Pavillon a tout d'une grande, c'est-à-dire le bac et ses accessoires, le lavage permanent et même une prise électrique étanche. La table est montée sur colonne ajustable et son plan de travail est notamment entouré de barreaux profilés en acier peint d'une seyante couleur bleu-ciel.

Tables d'autopsie
Tables d'autopsie
Tables d'autopsie

Le professeur Gunther von Hagens, anatomiste allemand né en 1945 est l’inventeur de la plastination, technique qui garantie la pérennité du cadavre après la mort. Il fût à l’origine de l’exposition « Body Worlds », qui débuta en 1995, présentant des corps ou des parties de corps humains plastinés.
À partir de 2005, ce scientifique réalisa aussi de nombreuses autopsies à la télévision anglaise pour enseigner l’anatomie au public comme Anatomy For Beginners, Autopsy Life and Death... La plastination se révèle être un véritable travail de sculpteur et l’exposition revendique non seulement un aspect pédagogique mais aussi artistique. Elle eu un succès hors du commun et attira des millions de spectateurs à travers le monde. Mais exhiber des cadavres humains et créer des œuvres d’arts à partir de la matière cadavérique soulèvent de nombreuses questions d’éthique et de détermination sur le rôle des plastinats.
 

Le Docteur la mort considère son travail comme de l’art, mais nie être lui-même un artiste à part entière. La dissection et la plastination d’un corps sont des techniques particulièrement minutieuses qui peuvent représenter plus de 3000 heures de travail et bien souvent une année entière. La plastination permet une conservation anatomique, elle éternise les corps en remplaçant les liquides organiques par du silicone. On remarque immédiatement chez Gunther von Hagens des similitudes avec Honoré Fragonard, un anatomiste français du XVIII ème siècle connu pour ses Ecorchés ; en plus de disséquer ses sujets, il maîtrisait également une technique de conservation, ce qui a permis à ses pièces de résister au temps. Lors de ses interventions Gunther von Hagens porte toujours son fameux chapeau noir: clin d’œil à l’anatomiste du tableau de Rembrandt «La leçon d’anatomie du Docteur Nicolas Tulp».

L’exposition de l’anatomiste allemand présente, dans une ambiance tamisée, de très nombreuses préparations anatomiques, des organes sains et malades, des fœtus, des coupes et des corps entiers. Les corps plastinés ne sont pas simplement exposés au public tels quels, mais présentés dans des positions et des attitudes imprégnées de vie, parfois aussi théâtrales.

Gunther von Hagens déclare « Je crois que les corps plastinés ont toute leur place dans les musées en tant qu’objets artistiques et scientifiques » Gunther von Hagens, 73 ans, malade, en phase terminale, a confié à sa partenaire, le Dr Angelina Whalley, qu'elle était la seule personne en qui il avait confiance pour continuer son héritage. Crédit:TIMES NEWSPAPERS LTD
Gunther von Hagens déclare « Je crois que les corps plastinés ont toute leur place dans les musées en tant qu’objets artistiques et scientifiques » Gunther von Hagens, 73 ans, malade, en phase terminale, a confié à sa partenaire, le Dr Angelina Whalley, qu'elle était la seule personne en qui il avait confiance pour continuer son héritage. Crédit:TIMES NEWSPAPERS LTD
Gunther von Hagens déclare « Je crois que les corps plastinés ont toute leur place dans les musées en tant qu’objets artistiques et scientifiques » Gunther von Hagens, 73 ans, malade, en phase terminale, a confié à sa partenaire, le Dr Angelina Whalley, qu'elle était la seule personne en qui il avait confiance pour continuer son héritage. Crédit:TIMES NEWSPAPERS LTD
Gunther von Hagens déclare « Je crois que les corps plastinés ont toute leur place dans les musées en tant qu’objets artistiques et scientifiques » Gunther von Hagens, 73 ans, malade, en phase terminale, a confié à sa partenaire, le Dr Angelina Whalley, qu'elle était la seule personne en qui il avait confiance pour continuer son héritage. Crédit:TIMES NEWSPAPERS LTD

Gunther von Hagens déclare « Je crois que les corps plastinés ont toute leur place dans les musées en tant qu’objets artistiques et scientifiques » Gunther von Hagens, 73 ans, malade, en phase terminale, a confié à sa partenaire, le Dr Angelina Whalley, qu'elle était la seule personne en qui il avait confiance pour continuer son héritage. Crédit:TIMES NEWSPAPERS LTD

Tables d'autopsie
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