Publié le 16 Janvier 2019

 

« Françaises, Français, je souhaite que le plus grand nombre d’entre vous puisse participer
à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l’avenir de notre pays.
En confiance, Emmanuel MACRON »

 

Janvier 2019 - Contribution au Grand Débat - Fiscalité, État, Écologie, Démocratie

Doléances de Gilets Jaunes et équilibre budgétaire ; des propositions
 

Mesures économiques : la fiscalité et les dépenses publiques

Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?

• Division par deux du nombre total d'élus.
• Simplification globale de la fiscalité avec suppression radicale des niches fiscales.
• Révision de la grille salariale des Hauts fonctionnaires. Des centaines gagnent plus de 15 000 € mensuel et un Trésorier-payeur général peut émarger à plus de quinze fois le SMIC.

• Fin de la politique d’austérité. Annulation des intérêts de la dette et remboursement du capital avec les 70 milliards estimés de fraude fiscale.
Faut-il supprimer certains ministères qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ?
• Suppression du Ministère de la culture qui reste l'une des principales sources d'arbitraire du pays.
• Ministère des affaires étrangères : disparition de certains Consulats et encadrement sérieux des dépenses de représentations.
• Suppression ou refonte du Sénat avec fusion du Conseil économique, social et environnemental.
• Abolition de l'ensemble des privilèges "républicains", pour le symbole, et dans l'esprit de la nuit du 4 août.

Comment finance-t-on la transition écologique et qui doit être concerné en priorité ?

• 67 millions de Français face à 1 394 millions de Chinois, avec presque autant d'habitants en Inde, et qui aspirent désormais tous au même modèle de consommation, la réponse n'appartient donc pas au seul peuple de France.
• Fin du CICE avec utilisation des fonds pour financer la transition écologique, notamment par des recherches sur les véhicules à hydrogène.

Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
• Hélas, peu de solution, si ce n'est moins consommer avec un retour au malthusianisme économico-démographique de niveau mondial. Autrement dit la fin du capitalisme ?

 

Mesures territoriales

Y a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ?
• Division par deux du nombre de collectivités locales et d'élus avec simplification du système administratif dans son ensemble.

• Aides aux petits commerces des villages et centres-villes en taxant notamment les « GAFA »
• Arrêt de la fermeture des services publics : bureaux de poste, écoles, services médicaux...
• Communes, pour une égalité réelle de la dotation par habitants.
• Plans et normes pour l'isolation des logements et lieux publics.

 

Mesures sociales
Comment mieux organiser notre pacte social et quels objectifs définir en priorité ?
Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?

• Progressivité totale de l’impôt sur le revenu, c’est-à-dire avec davantage de tranches.
• SMIC à 1 300 euros net, avec échelle des salaires raisonnable. En France, ce ratio est de 1 à 104, contre 1 à 67 au Japon.
• Minimum retraite à 1 200 euros.
• Salaires, retraites et allocations indexés à l’inflation.
• Retraite solidaire. Le retraité n'étant par essence plus actif, les écarts entre pensions doivent être réduits.
• Sécurité sociale avec caisse unique pour tous.
• Prix du gaz, d’électricité et produits de premières nécessité réglementés.
• Limitation raisonnable des loyers avec davantage de logement à loyers modérés.

Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ?
• Politique d’intégration digne, avec prise en compte des migrations forcées.

 

• Sanctions accrues avec application stricte en cas de maltraitance sur animal.

 

Mesures démocratiques

Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ?
• Parité socio-professionnelle stricte de la représentation nationale avec une part de proportionnelle et d'élus tirés au sort.
• Représentant élu avec salaire médian et frais annexes étroitement contrôlés.
• Fin des indemnités et privilèges républicains comme les rentes à vie ou les présidences de commissions et comités fictifs.

Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative ?
• Le Référendum d'Initiative Citoyenne doit entrer dans la Constitution.
Avec établissement d'un cahier des charges simple et précis, encadré par un organisme de contrôle indépendant.
Chaque proposition de loi déposée par tout citoyen devra comporter un nombre à définir de signatures. Ladite proposition de loi devra être discutée, complétée, amendée par l’Assemblée nationale qui aura l’obligation de la soumettre au vote de l’intégralité des Français.

Faut-il reconnaître le vote blanc ? Oui !
Faut-il rendre le vote obligatoire ? Non !

 

Gilets Jaunes - Sans Culottes, même combat ?
Hier, la campagne qui se paupérise et se révolte ; aujourd'hui, des territoires oubliés avec une classe moyenne qui entrent en sédition.
Les Gilets Jaunes sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société. Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation, assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne...

Gilets Jaunes et fracture territoriale
La presse parisienne regarde la province avec condescendance, parfois aussi, hélas, avec un dédain émaillé d'ironie.
Ces médias, cette presse parisienne proche du pouvoir et, bien entendu, ses journalistes aux salaires sans commune mesure avec ceux de leurs collègues de province, bénéficie de multiples avantages et de trop nombreux abonnements institutionnels de complaisance. Ces médias sont incontestablement toujours promptes à parler d'eux-même, à inviter les mêmes personnes...

Gilet Jaune iconoclaste mais économe
La disparition du ministère de la Culture et donc de tout ce qui va avec : Délégation aux arts plastiques, Centres d'art, Villa Médicis, DRAC, FNAC..., aurait en outre l'énorme et juste avantage de mettre fin à l'orientation arbitraire et contre nature de la création artistique en France, c'est-à-dire d'en finir avec une forme d'art officiel. La somme ainsi mise de côté, environ dix milliards, serait loin d'être négligeable...

 

Paroles de Gilet Jaune ! La démocratie, un vain mot ?

La démocratie n'existe pas vraiment, aujourd'hui elle n'est qu'une illusion avec une représentation nationale qui ne correspond en rien aux catégories socio-professionnelles du pays.
Le politique, véritable prince des temps modernes, en incitant l'électeur à accomplir son soi-disant devoir de citoyen par le vote, ne cherche qu'à être légitimé.
L'électeur en tant que tel n'a pas de pouvoir de décision, tout est finalement régi par les marchés et les groupes de pression.
Mais la France porte toujours en elle les germes de la révolte républicaine et il reste difficile de prévoir, comme le prouve le mouvement des Gilets Jaunes, quand l'explosion se produira.
Les Gilets Jaunes, en prônant un Référendum d'Initiative Citoyenne, pensent se réapproprier un certain pouvoir direct et montrent également que l'esprit de la Révolution persiste encore.


RÉPUBLICAIN
Le nom de républicain est donné généralement à tous ceux qui préconisent, pour tout système valable de gouvernement, l'instauration d'une République où chaque citoyen, égal aux autres, aurait théoriquement acquis le droit démocratique de s'exprimer et d'intervenir dans la bonne marche de l'État.
L'esprit de 1789 donne la priorité à la liberté et proclame un État de droit qui exclut, en principe, l'arbitraire et rend la justice indépendante du bon vouloir du prince.
230 ans nous séparent de la Révolution française, avec deux siècles de controverses, d'illusions, d'interrogations, de manifestations et polémiques, alors, puisse le RIC des Gilets Jaunes suivi du Grand Débat nous apporter dès cette nouvelle année davantage de Démocratie et de justice sociale.

 

Au terme du 15 mars, fin du grand débat, le Président Macron donne rendez-vous aux Français, en confiance, pour livrer son interprétation dudit débat.
Mais les propositions des citoyens pourront-elles devenir réalité ?
Et sur quels critères et impartialité celles-ci seront-elles retenues ?
Et seront-elles déjà tout simplement lues ?
Le printemps risque fort d'être agité !

 

https://doleances-gilets-jaunes.blogspot.com/2018/12/meilleurs-voeux-2019-dun-gilet-jaune.html

 

Le Grand Débat - Les ressources

Les fiches didactiques présentant les quatre thèmes, avec séries de questions – ouvertes et fermées – peuvent paraître parfois en décalage avec les préoccupations quotidiennes des Français et des Gilets Jaunes. L'observateur critique ne manquera d'ailleurs pas de déceler dans le questionnaire du Grand Débat, l'empreinte d'un rédacteur technocrate.

En effet, comment apporter des réponses, autre que vaines, à ces interrogations :

- Quel est le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? Et que faudrait-il faire ?
Comme si les français étaient en mesure, à l'échelle mondiale, d'apporter seuls la solution.

Les questions, sans parler d'utopie, peuvent aussi revêtir un caractère assez démagogique :

- Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et les valeurs intangibles de la République ?

 

La transition écologique, le troisième thème, essentiel à notre avenir, semble pour le moins en contradiction avec la façon dogmatique d'Emmanuel Macron d'appréhender le monde à travers la finance et le libéralisme économique qui poussent à toujours consommer davantage, en se souciant relativement peu d'écologie. Une remise en cause radicale de la société correspond nullement à sa formation ni, d'ailleurs à ce jour, au souhait d'une large majorité de français : N'est-il pas question initialement de pouvoir d'achat ?

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Rédigé par education-programme

Publié le 13 Janvier 2019

*

Emmanuel Macron a fait l'éloge du "sens de l'effort" des Français pour redresser le pays. Une sortie qui a fait réagir les "gilets jaunes" ce samedi 12 janvier.

Pour le neuvième samedi de suite, les "gilets jaunes" se sont rassemblés un peu partout en France, notamment à Paris.
Le Huffington Post est allé à la rencontre de certains d'entre eux pour savoir ce qu'ils pensaient du "sens de l'effort" réclamé par Emmanuel Macron.
"Qu'il fasse son effort lui, on en parlera après", assène une manifestante. "Monsieur Macron, nous on crève de faim pendant que vous êtes en train de vous gaver. (...) Donc je pense que le sens de l'effort, on l'a", ajoute cette infirmière.

L'acte 9 des "gilets jaunes" a été émaillé d'incidents un peu partout en France. Des journalistes ont notamment été pris à partie à Rouen et Toulouse.
La colère des "gilets jaunes" envers les journalistes est toujours aussi vive. Depuis le début du mouvement, plusieurs reporters ont été pris à partie alors qu'ils couvraient les manifestations. Cela a de nouveau été le cas ce samedi 12 janvier. À Rouen, par exemple, une équipe de journaliste de LCI a été de nouveau agressée par une dizaine de manifestants.

 

Gilets Jaunes et fracture territoriale
La presse parisienne regarde la province avec condescendance, parfois aussi, hélas, avec un dédain émaillé d'ironie.
Ces médias, cette presse parisienne proche du pouvoir et, bien entendu, ses journalistes aux salaires sans commune mesure avec ceux de leurs collègues de province, bénéficie de multiples avantages et de trop nombreux abonnements institutionnels de complaisance. Ces médias sont incontestablement toujours promptes à parler d'eux-même, à inviter les mêmes personnes...

Les Gilets Jaunes à Bourges

Les Gilets Jaunes à Bourges

La ronde des Gilets Jaunes sur le bld Mal Juin à Nevers

La ronde des Gilets Jaunes sur le bld Mal Juin à Nevers

Les Gilets Jaunes à Nevers

Les Gilets Jaunes à Nevers

Début décembre 2018, parallèlement au mouvement des gilets jaunes, l’Association des maires ruraux de France (AMRF) prenait l’initiative de recueillir des doléances pour amener le gouvernement à comprendre l'actuel malaise. Un acte prémonitoire, avant l’annonce d’un grand débat national par le président Emmanuel Macron.

Parmi les multiples doléances, davantage de justice sociale et fiscale : « Faire payer les plus riches, combattre l’évasion fiscale, diminuer le train de vie de l’État, le nombre d’élus… »

Les gens, notamment en milieu rural, se considèrent oubliés de la République.

Augmentations des taxes, TVA, pour la plupart des contributeurs les efforts demandés ne sont pas assez partagés.

 

Gilets Jaunes - Sans Culottes, même combat ?
Hier, la campagne qui se paupérise et se révolte ; aujourd'hui, des territoires oubliés avec une classe moyenne qui entrent en sédition.
Les Gilets Jaunes sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société. Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation, assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne...

Toujours aussi nombreux

Toujours aussi nombreux

Les femmes Gilets Jaunes

Les femmes Gilets Jaunes

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Rédigé par education-programme

Publié le 11 Janvier 2019

*
Désormais, grâce à Internet, tout se sait ! * Les privilèges, les passe-droits de quelques-uns deviennent insupportables et les réseaux sociaux permettent non seulement de réagir à ces injustices mais aussi de se mobiliser, de se donner rendez-vous au proche rond-point, comme en atteste le mouvement salutaire des Gilets Jaunes.
* Chantal Jouanno, l'ex organisatrice mais toujours Présidente de la commission de tutelle du grand débat censé répondre à la crise politique, touchera 14.700 euros brut par mois.
contact@debatpublic.fr

Les « Présidents » des hautes autorités administratives sont environ 500 à gagner plus de 15 000 euros mensuel pour un travail très relatif. Le pouvoir exécutif, à priori, décide du choix de la personne et fixe le montant de sa rémunération.

Doléances de Gilets Jaunes et équilibre budgétaire

Doléances de Gilets Jaunes et équilibre budgétaire ; des propositions :

 

Mesures sociales

• Progressivité totale de l’impôt sur le revenu, c’est-à-dire avec davantage de tranches.

• SMIC à 1 300 euros net, avec échelle des salaires raisonnable.

• Minimum retraite à 1 200 euros.

• Salaires, retraites et allocations indexés à l’inflation.

• Retraite solidaire. Le retraité n'étant par essence plus actif, les écarts entre pensions doivent être réduits.

• Sécurité sociale avec caisse unique pour tous.

• Prix du gaz, d’électricité et produits de premières nécessité réglementés.

• Politique d’intégration digne, avec prise en compte des migrations forcées.

• Sanctions accrues avec application stricte en cas de maltraitance sur un animal.

 

Mesures économiques

• Division par deux du nombre total d'élus.

• Fin du CICE. Utilisation des fonds pour financer la transition écologique notamment par des véhicules hydrogène.

• Fin de la politique d’austérité. Annulation des intérêts de la dette et remboursement du capital avec les 80 milliards de fraude fiscale.

• Limitation raisonnable des loyers et davantage de logement à loyers modérés.

• Suppression du Ministère de la culture qui reste l'une des principales sources d'arbitraire du pays.

• Ministère des affaires étrangères : disparition de certains Consulats et encadrement sérieux des dépenses de représentations.

• Suppression ou refonte du Sénat avec fusion du Conseil économique et social.

• Abolition de l'ensemble des privilèges "républicains", pour le symbole, et dans l'esprit de la nuit du 4 août.

 

Mesures territoriales

• Dotation égale par habitants pour les Communes.

• Aides aux petits commerces des villages et centres-villes en taxant notamment les « GAFA »

• Arrêt de la fermeture des services publics : bureaux de poste, écoles, services médicaux...

• Plans et normes pour l'isolation des logements et lieux publics.

 

Mesures démocratiques

• Parité socio-professionnelle stricte de la représentation nationale avec une part de proportionnelle et d'élus tirés au sort.

• Représentant élu avec salaire médian et frais annexes étroitement contrôlés.

• Fin des indemnités et privilèges républicains comme les rentes à vie ou les présidences de comités ou commissions fictifs.

• Le Référendum d'Initiative Citoyenne doit entrer dans la Constitution.
Avec établissement d'un cahier des charges simple et précis, encadré par un organisme de contrôle indépendant.
Chaque proposition de loi déposée par tout citoyen devra comporter un nombre à définir de signatures. Ladite proposition de loi devra être discutée, complétée, amendée par l’Assemblée nationale qui aura l’obligation de la soumettre au vote de l’intégralité des Français.

Gilets Jaunes - Sans Culottes, même combat ?

Hier, la campagne qui se paupérise et se révolte ; aujourd'hui, des territoires oubliés avec une classe moyenne qui entrent en sédition.
Les Gilets Jaunes sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société. Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation, assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne...

 

Gilets Jaunes et fracture territoriale

La presse parisienne regarde la province avec condescendance, parfois aussi, hélas, avec un dédain émaillé d'ironie.
Ces médias, cette presse parisienne proche du pouvoir et, bien entendu, ses journalistes aux salaires sans commune mesure avec ceux de leurs collègues de province, bénéficie de multiples avantages et de trop nombreux abonnements institutionnels de complaisance. Ces médias sont incontestablement toujours promptes à parler d'eux-même, à inviter les mêmes personnes...

 

Gilet Jaune iconoclaste mais économe

La disparition du ministère de la Culture et donc de tout ce qui va avec : Délégation aux arts plastiques, Centres d'art, Villa Médicis, DRAC, FNAC..., aurait en outre l'énorme et juste avantage de mettre fin à l'orientation arbitraire et contre nature de la création artistique en France, c'est-à-dire d'en finir avec une forme d'art officiel. La somme ainsi mise de côté, environ dix milliards, serait loin d'être négligeable...

Paroles de Gilet Jaune ! La démocratie, un vain mot ?

La démocratie n'existe pas vraiment, aujourd'hui elle n'est qu'une illusion avec une représentation nationale qui ne correspond en rien aux catégories socio-professionnelles du pays.
Le politique, véritable prince des temps modernes, en incitant l'électeur à accomplir son soi-disant devoir de citoyen par le vote, ne cherche qu'à être légitimé.
L'électeur en tant que tel n'a pas de pouvoir de décision, tout est finalement régi par les marchés et les groupes de pression.
Mais la France porte toujours en elle les germes de la révolte républicaine et il reste difficile de prévoir, comme le prouve le mouvement des Gilets Jaunes, quand l'explosion se produira.
Les Gilets Jaunes, en prônant un Référendum d'Initiative Citoyenne, pensent se réapproprier un certain pouvoir direct et montrent également que l'esprit de la Révolution persiste encore.


RÉPUBLICAIN
Le nom de républicain est donné généralement à tous ceux qui préconisent, pour tout système valable de gouvernement, l'instauration d'une République où chaque citoyen, égal aux autres, aurait théoriquement acquis le droit démocratique de s'exprimer et d'intervenir dans la bonne marche de l'État.
L'esprit de 1789 donne la priorité à la liberté et proclame un État de droit qui exclut, en principe, l'arbitraire et rend la justice indépendante du bon vouloir du prince.
230 ans nous séparent de la Révolution française, avec deux siècles de controverses, d'illusions, d'interrogations, de manifestations et polémiques, alors, puisse le RIC des Gilets Jaunes avec le Grand Débat qui suit nous apporter dès cette nouvelle année davantage de Démocratie, de justice sociale.

 

https://doleances-gilets-jaunes.blogspot.com/2018/12/meilleurs-voeux-2019-dun-gilet-jaune.html

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Rédigé par education-programme

Publié le 5 Janvier 2019

*
Près de La Charité-sur-Loire et plus précisément dans le hameau de Pète-loup, un artiste contemporain reconnu possède une résidence secondaire.
Sa recette pour l'art contemporain :

On commence par Dan Flavin, minimaliste américain, né en 1933, célèbre pour ses installations de tubes néons fluorescents.

On y ajoute Ben Vautier, né en 1935, qui acquiert une certaine notoriété dans les années 60 à travers ses citations.

On obtient alors Claude Lévêque, né en 1953 à Nevers et « Je suis une merde »

Claude Lévêque a peut-être raison d'écrire : je suis une merde !
Claude Lévêque a peut-être raison d'écrire : je suis une merde !
Claude Lévêque a peut-être raison d'écrire : je suis une merde !

Claude Lévêque a peut-être raison d'écrire : je suis une merde !

On a échappé semble-t-il aux tulipes de Koons, mais on n’échappera pas aux deux gigantesques pneus de tracteur qui vont orner pendant un an l’escalier intérieur de l’Opéra de Paris à l’occasion de ses 350 ans.
L’artiste se défend pour sa part de toute provocation et déclare : C’est comme un carrousel, une invitation à la danse, à la valse.
Il faut dire que Claude Lévêque peut tout se permettre, puisqu’il fait partie de la dizaine de plasticiens français internationalisables… même si aucun d’eux n’a réussi à l’être malgré l’énorme soutien dont ils ont tous pu bénéficier pour cela de la part de l’Etat français et de l’argent public.

L’artiste dit avoir puisé ses influences, dans les milieux festifs parisiens des années 80  où il était un « ambianceur » reconnu des nuits blanches branchées de la capitale ?
Reconverti ensuite à l’art contemporain, Claude Lévêque devint très vite le meilleur « installateur d’atmosphères » dans les lieux de culture et d’art contemporain institutionnels qui raffolent de ses propositions - répulsives pour le commun des mortels mais distinguantes pour le moins commun. Il a d’ailleurs affirmé lui-même qu’une oeuvre est réussie quand on ne peut la supporter plus de trois secondes.
Fervent adepte du tube néon en référence dit-il à « l’Être et le Néon » de Jean-Paul Sartre, il a commis quelques fameuses œuvres, citons notamment « Je suis une merde », « Mon cul, ma vie, mes couilles » et « Ta gueule », dont je vous joins les images.

Les œuvres de cet artiste de la scène franco-française sont présentées pas la galerie financière Kamel Mennour et sont dans la Collection Yvon Lambert. Elles figurent aussi dans la plupart des FRAC et des Musées dédiés à ce type d’art.
Evidemment , ces pneus géants vont déclencher l’inévitable polémique qui va faire monter la cote de l’artiste. Mais au-delà, voici sans doute les bonnes questions à se poser :

1 - Quelle sera la proportion d’amateurs d’art lyrique qui aimeront ces grands pneus ?
2 - Cette œuvre était-elle nécessaire à l’image de l’établissement ?
3 - Quelles sont les personnes qui ont pris la décision de choisir cet artiste ?
4 - Quel est le rôle du Ministère de la Culture dans cette opération ?
5 - Quel est l’implication de la galerie Kamel Mennour ?
6 - Qu’en pense La Mairie de Paris ?
7 - Quel est le coût total de l’oeuvre et quelle en est la part touchée par l’artiste ?
8 - N’y a-t-il pas là une manière d’inciter les gilets jaunes à poursuivre leur combat ?

Nicole Esterolle

Claude Lévêque et le Gilet Jaune
Claude Lévêque et le Gilet Jaune
Claude Lévêque devant ses pneus de tracteur installés à l'entrée de l'Opéra Garnier

Claude Lévêque devant ses pneus de tracteur installés à l'entrée de l'Opéra Garnier

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Rédigé par education-programme

Publié le 4 Janvier 2019

*
Après le deuxième conflit mondial les États-Unis deviennent une superpuissance qui découvre également le « cultural power ».

Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fullbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le « Grand tour » américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit par exemple, d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky...
Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités. Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.

Cependant et afin d'être totalement crédible pour asseoir la dimension internationale des expositions, quelques artistes européens bénéficieront également du soutien américain.
En 1950, Pierre Soulage figure ainsi dans des expositions collectives à New-York, Londres, São Paulo, Copenhague. Dès le début des années 50, ses toiles commencent à entrer dans les grands musées comme la Phillips Gallery à Washington, le Musée Guggenheim et, bien entendu, le Museum of Modern Art de New-York.

 

Toujours durant ces années 50 et en complément à l’expressionnisme abstrait, les mêmes Etats-Unis organiseront la promotion du « Minimal Art » traduit par art minimal ou minimalisme, terme employé la première fois par le critique américain Richard Wollheim.

Ce mouvement prétend débarrasser la peinture et la sculpture de tout ce qui ne leur est pas spécifique : plus de sujet, plus de forme, mais seulement la couleur sur un grand format. La planéité sobre, exprimée par quelques couleurs vives, constitue son credo artistique. Barnett Newman (1905-1970) est l’un des artistes les plus importants de l’école de New-York et du minimalisme. Il réalise des monochromes appelés « All over », ses toiles sont recouvertes uniformément de peinture. Sol Lewitt utilise la ligne horizontale, verticale ou oblique dans un format carré en multipliant les combinaisons. Quant à Robert Ryman, adepte du blanc comme l'est du noir Pierre Soulage, il construit ses toiles avec de forts empâtements. Parmi les artistes de cette tendance on peut encore citer : Kenneth Noland, Ad Reinhardt, Franck Stella.

Barnet Newman, Untitled

Barnet Newman, Untitled

Robert Ryman, Untitled

Robert Ryman, Untitled

Pierre Soulage, Outrenoir

Pierre Soulage, Outrenoir

Exposition Soulage et Gilet Jaune
Du 11 décembre 2019 au 9 mars 2020, les toiles de Pierre Soulage seront présentées dans le Salon Carré du musée du Louvre.
"Ils empruntent des toiles à la National Gallery de Washington, au MoMA de New-York, à la Tate de Londres. Tous les grands musées vont prêter. Ils vont décrocher tout le Salon Carré pour installer mes toiles, Giotto, Ucello, et les autres, y compris la Maesta de Cimabue", précise Pierre Soulages dans une interview à la Dépêche du Midi.
L’artiste, né à Rodez en 1919, grand-croix de la Légion d’honneur, fête ses 99 ans et une de ses toiles vient d'ailleurs de franchir la barre de dix millions de dollars aux enchères à New York. Les présidents de la République française viennent tous lui rendre visite avec déférence. Un peintre panthéonisé de son vivant, déifié par le marché international de l’art, exposé en 2009 au Centre Pompidou. Le maître du noir, sera ainsi accueilli au Louvre, dans le saint des saints des musées français. La part de vanité du vieil artiste ne peut donc qu'en être satisfaite.

 

Le Gilet Jaune économe

Dans le domaine de la Culture et à moins d'une suite sérieuse donnée au mouvement des Gilets Jaunes, il faudra sans doute encore patienter afin de voir les choses changer.

Pourtant, en supprimant le Ministère de la Culture avec son budget qui progresse par rapport à 2018 et s'établit à environ dix milliards d’euros, en hausse de 17 millions d’euros, et puisqu'il s'agit, paraît-il, de faire de nécessaires économies, la somme ainsi mise de côté serait loin d'être négligeable.

La disparition du ministère et donc de tout ce qui va avec : Délégation aux arts plastiques, Centres d'art, Villa Médicis, DRAC, FNAC..., aurait en outre l'énorme et juste avantage de mettre fin à l'orientation arbitraire et contre nature de la création artistique en France, c'est-à-dire d'en finir avec une forme d'art officiel.
De la même façon comme, et semble-t-il c'est devenu de notoriété publique, on n'apprend plus rien dans les écoles d'art, fermons celles-ci et remplaçons-les par des écoles techniques des arts, ce qui fut d'ailleurs le cas à l'origine de la création des écoles - techniques - des Beaux-Arts.
Peu après 1968, sont également apparues en concurrence aux écoles d'art, les filières universitaires d'arts plastiques qui n’offrent, hélas, aucune perspective de débouchés mis à part l'enseignement – universitaire !
Moins significatif en terme d'économie mais au combien symbolique, mettons fin aux libéralités fiscales des Fondations, de certaines Associations, et taxons les ventes des œuvres d'art lorsqu'elles atteignent des prix qui les associent à de véritables produits de luxe ou de spéculation.
A titre d'exemple, ce sont 600 millions d’euros d’argent public donnés à la Fondation Vuitton, au titre de la défiscalisation, pour ne faire finalement que de la publicité aux divers produits de la marque, sans oublier, par la même occasion, d'entretenir la cote des œuvres d’art de la collection Pinault.

Exposition Ad-Reinhardt - New-York 2013

Exposition Ad-Reinhardt - New-York 2013

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Rédigé par education-programme