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Les prochaines élections municipales se dérouleront dimanche 15 mars 2020 et le second tour aura lieu le dimanche suivant.
Le département et les 309 communes qui le composent ne manquent pas complètement d’atouts – avec de l'espace, des forêts, des Eaux et, bien entendu, la Loire sans parler d'une proximité avec Paris et d'un prix au m2 des plus abordable de France.
Lesdits « réseaux sociaux » devraient, peut-être, contribuer à un radical renouvellement des personnes et sans doute permettre à une Nièvre qui se paupérise, qui perd des services de proximité et depuis plus de trente ans des habitants, d'inverser une tendance.
La constitution d’une liste de 19 candidats concernant les prochaines municipales de Pougues-les-Eaux reste relativement facile à obtenir et peut donner des idées à certains.
Néanmoins, les prétendants devront toujours s'impliquer dans la gestion de la commune, de son patrimoine historique, et soutenir sa vitalité comme l'initiative heureuse de la « Faites de la Nationale 7 ».
A propos de Pougues, il semblerait primordial de redonner vie au parc thermal Saint-Léger afin d'en faire un véritable lieu attractif, en lien notamment avec la promenade de Bellevue actuellement en cours d'aménagement.
Cette action positionnerait le parc thermal comme une porte d’entrée verte à un circuit touristique, avec découverte des sources et des loisirs proposés par le Casino et l'ensemble camping-omnisports.
Le parc Saint-Léger de demain, avec une mise en valeur non seulement des sources mais aussi des structures des vénérables serres et sentiers bucoliques de Priez, conjuguera la nécessaire restauration du patrimoine historique avec un Centre d'art contemporain qui, lui, devra impérativement s'ouvrir aux habitants.
La réalisation d’un lieu d'études, d'un musée du thermalisme et des jeux ou de tout autre destination digne au sein de l’ancien Casino, qui existait déjà à l’époque de Louis XIV, devrait être étudiée sérieusement. Mais ce projet ambitieux nécessite qu’un accord soit trouvé entre le Groupe Tranchant et les collectivités locales, en outre l'intervention de l’État paraît des plus souhaitable.
La voirie s'est améliorée et embellie mais il faudrait prendre des décisions sur les quelques « ruines » qui bordent l'ancienne nationale et qui nuisent considérablement à l'image de la commune et ses labels « Village étape - Ville fleurie ».
Un terrain d'entente avec le propriétaire de l'ex Grand-Hôtel, qui a investi dans la toiture du bâtiment, doit forcément exister.
A Pougues, on peut encore faire beaucoup, et l'idée de l'eau de Pougues, plus ou moins portée par le Journal du Centre en mai 2016, mériterait une nouvelle impulsion.
« Le Journal du Centre s’engage pour relancer sa production. Ce n’est pas une chimère, un rêve insensé. Le retour de la production d’eaux minérales dans la Nièvre est possible. Tous ceux que nous avons sollicités et qui pratiquent la vente en circuit court sont convaincus de l’intérêt de relancer la production de l’eau de Nièvre. »
lejdc.fr/ dossiers du 30/05/2016
Toutes les communes, tous les départements n'ont pas la chance de posséder un patrimoine, des espaces verts remarquables, mais encore faudrait-il savoir les mettre en valeur !
Le Pavillon des Sources vu par Bourgogne-Magazine
Esquisse et fresque de Lucien Jonas, second grand prix de Rome en 1905, pour le Casino de Pougues - Elles existent toujours mais ont été occultées par un décor davantage à la mode pour le "Follow me" - L'épouse de l'artiste venait régulièrement en cure à Pougues et un accord avait été conclu avec le peintre et la Compagnie des Eaux.
1974 - Les serres et la maison du jardinier en bordure du parc Saint-Léger
Le château des Métairies en cous de travaux et, non loin, la gare pour prendre le train de Paris.
Une envie de participer directement, de porter ses idées ou celles des autres ? Quelques conditions à remplir :
Déclaration de candidature aux élections municipales et communautaires - Commune de 1 000 habitants et plus comme Pougues
Une personne responsable de liste « Formulaire CERFA n° 14998.02 », donc pour Pougues-les-Eaux une liste avec respect de parité de 19 candidats.
Pour être éligible il faut :
- être de nationalité française ou ressortissant d’un État membre de l’Union européenne
- avoir 18 ans révolus le jour du scrutin et ne pas être privé de ses droits civiques.
- être inscrit sur la liste électorale
Détails de la déclaration
Les candidatures doivent être effectuées sur une liste comprenant autant de candidats qu’il y a de conseillers municipaux à élire, c'est-à-dire 19.
La liste doit être dans l’ordre de présentation en indiquant, après leur numéro de position, les nom, prénom et sexe de chaque candidat et en précisant pour chacun d’entre eux, par une case cochée, s’ils sont candidats aux sièges de conseillers communautaires.
La liste doit être composée alternativement d’un candidat de chaque sexe.
La déclaration de candidature de la liste doit être accompagnée des déclarations de candidature de chaque membre.
Ces déclarations sont effectuées obligatoirement sur un imprimé CERFA dont un modèle est disponible sur le site internet du ministère de l’intérieur : www.interieur.gouv.fr , permettant ainsi au candidat de le remplir en ligne s’il le souhaite, avant de l’imprimer et de le signer de manière manuscrite.
Ces formulaires doivent être accompagnés des pièces permettant de prouver la qualité d’électeur ainsi que l’attache avec la commune.
La liste sera présentée par une personne mandatée par les candidats pour faire toutes déclarations et démarches utiles à son enregistrement.
Les conseillers municipaux des communes de 1 000 habitants et plus sont élus pour six ans et sont renouvelés intégralement.
Les sièges seront répartis entre les listes à la proportionnelle à la plus forte moyenne avec prime majoritaire de 50% à la liste arrivée en tête.
L’élection est acquise au premier tour si une liste recueille la majorité absolue des suffrages exprimés. Dans le cas contraire, il est procédé à un second tour.
Pour qu’une liste ait le droit de se présenter au second tour, elle doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 10 % des suffrages exprimés.
Les listes peuvent être modifiées pour comprendre des candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci ne se présentent pas au second tour et qu’elles aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés.
Le financement de la campagne électorale
Pour le recueil des fonds nécessaires chaque liste recourt à un mandataire. Il s’agit généralement d'une association loi 1901 dénommée « association de financement électorale ».
Cependant aucun membre de la liste ne peut être mandataire financier ou membre de l’association de financement qui soutient ladite liste. Le mandataire doit ouvrir et gérer un compte de dépôt spécialement affecté aux opérations financières de la campagne.
Les dons de plus de 150 € ne peuvent pas être versés en espèces et le montant consenti aux candidats ne peut excéder 4 600 €. Le mandataire délivre un reçu attestant de la date et du montant du don. Il ouvre droit aux avantages fiscaux prévu par le code général des impôts.
L’État rembourse les frais d’impression et d’affichage, dans les communes de 1 000 habitants et plus, aux listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés.
La Nièvre, un département déshérité ?
4 Novembre 2017, Institut national de la statistique et des études économiques, extrait :
La Nièvre se caractérise par le poids des prestations sociales, notamment pour les minima sociaux comme le RSA, reflet d’un taux de pauvreté qui atteint 19,1% des prestations sociales perçues par les 10% de la population les plus pauvres. Avec une part d’impôt de moins de 14,9€ par tranche de 100€ de revenu disponible, la Nièvre fait partie des départements dans lesquels on paye le moins d’impôt sur le revenu. Cela s’explique notamment par un nombre de retraités plus élevé qu’ailleurs. La part des prestations sociales reste conséquente dans le revenu disponible des Nivernais parce que la Nièvre est un département au taux de pauvreté important.
Un coin de terre oublié ?
Aujourd’hui peu peuplé, de peu d’entrepreneurs, donc de peu de ressources financières et avec des services qui, hélas, commencent désormais à se déliter. Mais un département tranquille, avec un espace préservé et toujours verdoyant ; ici, aucun problème de stationnement ou d’embouteillage, on trouve facilement places pour sa voiture, aisément maisons pour se loger avec sentiers et ruisseaux pour flâner. Même ce “réchauffement climatique”, dont les médias parlent tant, semble encore épargner le département et l'hiver reste suffisamment rigoureux en Morvan !