Résultat pour “Lambiotte”

Publié le 23 Août 2015

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La Révolution industrielle

La présence de la Nymphe gracieuse et chère aux peintres pompiers peut paraître décalée et incongrue en ces lieux sinistres et délabrés mais, après tout, l'époque est la même ; à savoir, cette "Fin de siècle" qui aura vu le développement des techniques, de la grande industrie, du pouvoir de la finance et du capitalisme.

En 1906, Paul Mantoux écrivait : " Son essor fut si prompt et eut de telles conséquences qu'on a pu le comparer à une révolution. Une conjonction d'avancées réalisées dans des branches pilotes, avec la mécanisation de la filature du coton et la maîtrise de la technologie de la houille acquise par la métallurgie anglaise au terme de longs tâtonnements, donne le signal des transformations décisives."

Nymphe, Manga et Haikyo

Le Manga contemporain du Japon pourvus de ses traits occidentaux, à travers ses héroïnes aux grands yeux et aux formes généreuses, n'a pas hésité à investir l'univers des « Haikyo ». Ici, nous avons la chance de posséder la référence de nos grands peintres académiques avec leurs jolies Nymphes à la plastique tout aussi avantageuse.

Alors, pourquoi nous priverions-nous de représenter ces jeunes divinités dans l’espace Urbex ?

D'autant qu'à l'origine, cette société industrielle et ses nouvelles habitudes de consommation s’est développée de concert avec les Salons très courus « Fin de siècle ».

En somme, à chaque époque ses modes comme peut en témoigner la silhouette de la femme : tantôt préférée pour ses rondeurs, tantôt choisie pour sa minceur filiforme. L’esthétique de la Nymphe vaut assurément celle du Manga et les formes opulentes, la maigreur maladive.

Exposition Urbex Lambiotte
Exposition Urbex Lambiotte
Exposition Urbex Lambiotte
Exposition Urbex Lambiotte

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Rédigé par education-programme

Publié le 18 Juin 2015

L’exploration urbaine, généralement clandestine, reste plus ou moins prohibée en France par quelques décrets, arrêtés préfectoraux, ou règlements internes de certaines administrations. Comme toute interdiction, sans réelle surveillance et sanction, ces sites à l'abandon, les "Urbex ou Haikyo", peuvent devenir des terrains de jeux, d'expérimentation, de reportage et recherche photographiques. A noter, si ces nouvelles ruines restent assez souvent l'objet de pillage et dégradation, au Japon, pays au passé industriel par excellence, celles-ci sont bien davantage respectées, question d'esprit et de culture sans doute. Le terme "Urbex" provient de la contraction de l’expression urban exploration créée semble-t-il par Ninjalicious, dans les années 1990, qui la définit comme une action consistant à visiter des lieux, abandonnés ou non, et en général interdits d’accès.

Jeff Chapman, connu sous le pseudonyme de « Ninjalicious » (septembre 1973 — 23 août 2005) est un explorateur urbain originaire de Toronto, célèbre pour avoir fondé et édité pendant plusieurs années le fanzine Infiltration : the zine about going places you're not supposed to go, doublé d'un livre : Access all areas. Il a, sinon inventé, tout du moins popularisé l'expression « exploration urbaine » et a contribué par l'intégration d'Urbex sur l'internet à son développement.

Urbex HDR
Urbex HDR
Urbex HDR
Urbex HDR

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Rédigé par education-programme

Publié le 28 Septembre 2015

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Images-Mémoire

Septembre et octobre 2015 – Exposition au Conseil Départemental de la Nièvre

Vernissage jeudi 8 Octobre à 18h.

La société change !

Nous vivons une période de grande mutation, tout le monde s’en rend bien compte.

Dans le secteur industriel déjà, la production ne s’effectue plus du tout de la même manière.

Le tri du charbon, hier manuel à Montceau-les-Mines, nécessitait une main d’œuvre laborieuse et nombreuse. Avec la création du Lavoir à charbon des Chavannes en 1923, toujours à Montceau-les-Mines, l’opération s’est mécanisée avec un rendement naturellement plus conséquent qui nécessitait moins de personnel.

Mais, à l’instar des Établissements Lambiotte à Prémery et de nombreuses autres entreprises industrielles, ledit Lavoir à fini par ne plus être rentable et son activité a disparu à l’aune de ce troisième millénaire.

Les méthodes de fabrication ont considérablement évolué, pour une part importante celles-ci se sont dématérialisées, parfois délocalisées, et cela n’échappe à personne. Mécanisation, robotisation, rationalisation numérique…, engendrent comme conséquence, pour quelques nouveaux emplois créés, la suppression de beaucoup d'autres, souvent peu qualifiés, et ceci à tout jamais.

Néanmoins, les personnes maîtrisant une compétence dans un secteur porteur devront sans doute, à un moment ou à un autre, accepter aussi de partager leur temps de travail, toujours à cause de ces gains de productivité, mais également en raison d’une formation mieux assurée et plus nombreuse. Pour les autres, sachant que l’Économie actuelle repose essentiellement sur un marché de large consommation, il va donc bien falloir, sous peine de gripper la machine, accepter comme norme de plus ou moins « subventionner » toute une population d’inactifs ou, plus à proprement parler de non-productifs, comme des jeunes en longue formation, des personnes bénéficiant de stage, de retraite, ou autre pension...

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Rédigé par Marc VERAT

Publié le 30 Avril 2015

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Lambiotte-Prémery avril 2015
Lambiotte-Prémery avril 2015
Lambiotte-Prémery avril 2015
Lambiotte-Prémery avril 2015
Lambiotte-Prémery avril 2015
Lambiotte-Prémery avril 2015
De nombreuses friches ont vu se succéder des entreprises dont il est important de conserver la mémoire. Les collectivités développent peu à peu des bases de données et cartographies spécialisées. En France, deux bases de données BASIAS et BASOL remplissent plus ou moins ce rôle. Des collectivités particulièrement concernées telles que par exemple Lille-LMCU, située dans un département riche en friches, travaillent aussi sur ces questions, avec les services d'archives départementales, les établissements publics fonciers, les archives du monde du travail.
Les poblèmes liés aux friches sont différents selon le paysage et le contexte, mais les friches industrielles restentsouvent issues d'industries ou d'activité polluantes. Il est fréquent que des déchets dangereux y aient été oubliés ou cachés et soient une source durable de pollution des sols. Les friches issues de sites de sous-traitance mal repérée dans les bases de données (telles que BASIAS ou BASOL en France) peuvent aussi conserver des pollutions ou objets dangereux : transformateurs au pyralène, explosifs, etc.
Le recensement n'est pas achevé, mais rien que dans l’Europe des 15, le nombre de sites pollués a été estimé à 1 400 000 environ, essentiellement à la suite des activités minières, pétrolières, carbochimiques et pétrochimiques, sidérurgiques, des cokeries, de la chimie fine.
Les polluants les plus fréquemment retrouvés sont des métaux lourds et métalloïdes (cuivre, zinc, plomb, cobalt, nickel, arsenic, cadmium...), des hydrocarbures légers (fuel, essence, gazole) et lourds (lubrifiants, huiles lourdes, pétrole brut), des solvants halogénés, et diverses molécules organiques (hydrocarbures aromatiques polycycliques, etc.) sans oublier également la présence d'amiante dans la construction des bâtiments.
Des composés organiques sont trouvés dans près de 75 % des sites pollués et il est permis de supposer que des polluants nouveaux comme des nanoparticules ou autres bactéries seront de plus en plus présents dans certaines nouvelles friches.
Certaines friches, carrière, gravières, catiches, correspondent à des activités relativement peu polluantes, mais - parfois sous prétexte de mise en sécurité et requalification paysagère - elles ont parfois laissé des cavités qui ont été comblées par des déchets industriels riches en polluants.
La dépollution des friches est coûteux. Un premier problème est celui de la responsabilité et du transfert de responsabilité quand il y a vente. Souvent la responsabilité ne peut être clairement établie, et le principe pollueur-payeur ne s'applique alors pas, ou le pollueur a disparu ou n'est pas solvable.
Les friches sont généralement plus nombreuses aux abords des canaux, voies ferrées, sites miniers et bassins houillers ou pétrolifères, et sur les ports. Les entreprises y avaient souvent des puits et forages, ou des décharges internes, qui souvent permettent un contact direct de polluants avec la nappe. Elles sont souvent une source durable de pollution de l'eau.
Il est fréquent que tout ou partie des archives d'usines ou ateliers devenus des friches industrielles aient été détruites ou perdues. Une même friche a pu avoir été occupée par des entreprises successives et aux activités différentes depuis la première activité. Les polluants et séquelles peuvent alors interagir de manière complexe.
 
Depuis le milieu des années 1980, les décideurs en matière de planification et aménagement du territoire en Amérique du Nord et en Europe ont accordé une attention croissante à la requalification des friches industrielles et d’espaces sous-utilisé en zones urbaines, d'abord pour des usages industriels, commerciaux ou résidentiels qui offraient des avantages économiques apparents, via les taxes locales, d'autres recettes fiscales et/ou des emplois. Cependant il y a eu depuis 1990 une demande croissante de la population, des ONG et de certaines collectivités de dépolluer et faire de ces friches industrielles des parcs, terrains de jeux, sentiers, voies vertes et autres espaces ouverts. Dans quelques cas, les bâtiments et certaines machines ont été valorisés ; transformés en musée, logements, école, université, par exemple.
En France, la loi de programmation du 3 août 2009, devant mettre en œuvre le Grenelle de l’environnement, doit faciliter la valorisation de ces friches pour notamment les transformer en éco-quartiers ex : Zone de l'Union sur Roubaix, Tourcoing…
Dans le Nord-Pas-de-Calais, l'association la Chaîne des terrils, le Conseil régional et les communes minières depuis les années 1990 cherchent à intégrer le réseau des cavaliers (anciennes voies ferrées des houillères), les terrils et une partie des friches minières dans la Trame verte et bleue régionale. C'est ainsi que les terrils jumeaux préservés du 11/19 à Loos-en-Gohelle, terrils les plus haut d'Europe, sont devenus les symboles d'un développement durable qui veut se construire sur les ruines du développement non durable.
Des approches pluridisciplinaires sont nécessaires pour traiter des friches et de leurs impacts différés. La plupart des pays industrialisés ont mis en place, avec l'aide des collectivités et d'agences spécialisées des dispositifs d'information, d'aide et de conseil aux acteurs, responsables et riverains de sites pollués.

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Rédigé par education-programme

Publié le 2 Décembre 2017

Sur la route qui mène de Pougues à Priez, en haut de la côte du "Mont-Givre", impossible de ne pas remarquer en retrait sur la gauche le Centre de Gériatrie, un imposant bâtiment, triste et sans âme, comme on les affectionnait semble-t-il a la fin des années soixante.
Mais le Centre de Gériatrie de Pougues a intégré depuis désormais trois ans l’ancien hôpital Colbert réhabilité, en centre ville de Nevers, en laissant ses locaux orphelins. Du 14 au 23 mai 2014, le déménagement commença avec le transfert des patients de l'Unité de Soins de Longue Durée, suivi du service de soins de suite et réadaptation et de la médecine gériatrique.
Depuis, le site de Pougues est régulièrement visité et délesté de tout ce qui peut représenter une quelconque valeur et pour reprendre l'expression triviale d'un "spécialiste" rencontré sur place : "Au début on s'est fait des couilles en or avec le cuivre mais maintenant il ne reste plus rien !".
Une construction pourtant il y a peu, saine, encore propre avec de beaux ascenseurs fonctionnels mais, comme en temps de guerre, tout peut changer très vite !
Ces bâtiments sont la propriété du Centre Hospitalier de Nevers.

Plus une seule vitre ne reste intacte désormais
Plus une seule vitre ne reste intacte désormais
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Plus une seule vitre ne reste intacte désormais
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Plus une seule vitre ne reste intacte désormais
Plus une seule vitre ne reste intacte désormais
Plus une seule vitre ne reste intacte désormais
Plus une seule vitre ne reste intacte désormais
Plus une seule vitre ne reste intacte désormais
Plus une seule vitre ne reste intacte désormais

Plus une seule vitre ne reste intacte désormais

Le Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Nevers, sa composition avec voix délibératives :
5 représentants des Collectivités territoriales
5 représentants du personnel hospitalier
5 personnalités qualifiées :
2 désignées par l’Agence Régionale de Santé
3 désignées par le Préfet de la Nièvre dont des représentants des usagers
 
Le Conseil de Surveillance se prononce sur la stratégie de l’Etablissement et exerce un contrôle permanent sur sa gestion.
Il communique ses observations sur le rapport annuel présenté par le Directeur et sur la gestion de l’Etablissement au Directeur général de l’Agence Régional de Santé.
Le Conseil de Surveillance est présidé par Monsieur Denis THURIOT, Maire de Nevers et Président de la communauté d’agglomération de Nevers, élu à l’unanimité en juin 2014. Le 1er février 2017, Denis Thuriot, interpelé sur l'ex-maison du diabète et ex-centre de gériatrie, n'a pas pu apporter de réponse sur son devenir. 150.000 € ont néanmoins été soi-disant nécessaires pour sécuriser son accès ?
L'espace réservé aux Internes a également été muré
L'espace réservé aux Internes a également été muré

L'espace réservé aux Internes a également été muré

Pougues-les-Eaux a accueilli un temps un centre de diabétologie sur les hauteurs du Mont-Givre, mais les bâtiments servent dorénavant d'annexe au centre de gériatrie de l'hôpital de Nevers.
Jean-Yves Debrousse, médecin ophtalmologiste à Nevers, est à l’origine de la création de la Maison du diabète à Pougues-les-Eaux. Il a été l'un des précurseurs dans la prise en charge du diabète au plan national.
Le 14 avril 2016, en fin de conseil municipal, a été évoquée l'ex-maison du diabète qui est laissée à l'abandon. Le maire de Pougues a répondu que la municipalité n'avait pas la main sur ce dossier, puisque le bâtiment appartient à l'hôpital de Nevers. Néanmoins, une commission s'est déjà réunie sans trouver de solution.

L’exploration urbaine, généralement clandestine, reste plus ou moins prohibée en France par quelques décrets, arrêtés préfectoraux, ou règlements internes de certaines administrations. Comme toute interdiction, sans réelle surveillance et sanction, ces sites à l'abandon, les "Urbex ou Haikyo", peuvent devenir des terrains de jeux, d'expérimentation, de reportage et recherches photographiques. A noter, si ces nouvelles ruines restent assez souvent l'objet de pillage et dégradation, au Japon, pays au passé industriel par excellence, celles-ci sont bien davantage respectées, question d'esprit et de culture sans doute.
Le terme "Urbex" provient de la contraction de l’expression urban exploration créée semble-t-il par Ninjalicious, dans les années 1990, qui la définit comme une action consistant à visiter des lieux, abandonnés ou non, et en général interdits d’accès.

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Rédigé par education-programme