Résultat pour “maison agriculture”

Publié le 22 Janvier 2016

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Lettre au Médiateur des communications électroniques

Concernant un dysfonctionnement récurrent sur le réseau France-télécom dans la Nièvre, donc de la connexion Internet.
Une première réclamation au Service Consommateurs Internet Orange Bordeaux a été faite par écrit et par mail ( snc.snc@orange-ftgroup.com ) il y a désormais près d’une dizaine d’années.

Sans aucun résultat probant, un litige a finalement été déposé auprès des services du Médiateur des communications électroniques le 06/03/2012, puis renouvelé depuis.

Hélas, à ce jour ladite connexion demeure toujours intermittente et imprévisible, ce qui, bien entendu, rend tout travail suivi impossible, sans évoquer les désagréables coupures des conversations téléphoniques.

Des prestataires de service ou des techniciens délégués par France-télécom sont intervenus à plusieurs reprises, mais sans réelle efficacité, et en évoquant de multiples raisons parfois assez étonnantes comme des perturbations dues à un appareil électrique, au voisinage, au décodeur télé, à une livebox défectueuse bien sûr, voire même à une chaudière ?…

Cependant, jamais un contrôle sérieux du réseau et sa mise en cause n’aura été évoqué - Pourquoi ?

Il est vrai que si l’on suit le discours, paru dans « Capital » du mois de décembre, de Monsieur Richard, PDG d’Orange à la rémunération globale de 1 324 440 € en 2014, tout va bien dans le meilleur des mondes, Orange reste à la pointe ! Peut-être est-ce vérifiable dans les agglomérations d’importance mais pas pour la Nièvre et, en tout cas, pas à Pougues-les-Eaux.

L’opérateur, aux-dires de Médiateur, aurait obligation de résultat, cela ne semble donc pas vraiment le cas. Celui-ci profite même de la crédulité du client afin de lui facturer toute intervention en plus de l’abonnement et, nombreuses sont les personnes qui se laissent d’ailleurs abuser alors qu’elles seraient en droit d’exiger au contraire un dédommagement.

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Témoignages

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----- Original Message -----

From: marc verat

To: contact@nievrenumerique.fr

Cc: snc.snc@orange-ftgroup.com ; snc.snc@orange.com ; geraldine.phulpin@centrefrance.com

Sent: Wednesday, January 20, 2016 11:23 AM

Subject: Re: connexion Internet aléatoire

Bonjour,

Le prestataire de service délégué par France-télécom est bien intervenu ce jour.

Cependant, et sans un contrôle sérieux sur votre réseau rien ne changera.

Je vous rappelle que ces perturbations récurrentes, qui rendent tout travail continu impossible, durent tout de même depuis une dizaine d'années.

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J’habite Pougues-les-Eaux et depuis environ une semaine il est impossible de se connecter. J’ai prévenu Orange qui m’a répondu qu’il allait m’envoyer un technicien et que l’intervention me serait facturée. Aujourd’hui la connexion fonctionne de nouveau… Un « plot » du central aurait grillé ?

Ginette VERON

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Bénéficier d’un service « triple play » avec internet, téléphonie et télévision, en disposant d’une connexion de 10 mégabits minimum, reste illusoire pour bon nombre de Nivernais.
Le printemps 2016 devrait voir les premiers abonnés raccordés à la fibre optique dans les quartiers neversois de La Baratte, des Montapins et du Mouësse. Ils pourront « surfer » à pleine vitesse avec des débits allant jusqu’à 200 mégabits. Si ces quelques familles vont pouvoir profiter du très haut débit, d’autres continueront de ramer. Et ils sont nombreux ces habitants des villes et des campagnes à apporter leurs témoignages sur la fracture numérique.
Régis Juillard, de Varennes-Vauzelles, il habite dans le quartier de Florenville :
« Nous avons une connexion d’un méga, voire 1,5 quand Orange est généreux. Nous payons le triple play, mais avec une connexion au rabais et une télévision par satellite. Impossible de faire du replay ! Quand on essaie, il faut bien quatre bonnes heures pour commencer à regarder une émission ou un film. Il est compliqué aussi de naviguer sur certains sites internet qui contiennent des vidéos. Quand votre enfant regarde un dessin animé sur YouTube, vous devez lui demander d’arrêter pour pouvoir naviguer sur internet. Nous n’exigeons pas la fibre, mais au moins du haut débit, afin que nous soyons égaux devant l’accès à internet. Nous sommes situés à deux pas du centre-ville de Nevers et nous avons l’impression d’habiter au fin fond du monde. On parle de l’attractivité de Nevers et de son agglomération… Franchement, à notre époque, ne pas avoir une connexion internet digne de ce nom dans une ville comme Nevers, c’est incroyable. On nous vend du rêve sur la fibre qui n’arrivera dans mon quartier que dans trois ou quatre ans. Une grande partie de l’agglomération est dans ce cas, car nous sommes tous branchés sur le même répartiteur [nœud de raccordement d’abonnés], à savoir celui de Nevers-Lavoir ».

Michel Lambert, de Lavault-de-Frétoy, dans le Morvan : « Nous sommes plusieurs sur la commune à avoir été privés de notre téléphone fixe pendant un mois, de fin avril à fin mai. D’autre part, nous constatons que le fonctionnement du téléphone mobile reste très incertain dans nos campagnes. Quant à l’internet, si certains se plaignent à juste titre de ne pas bénéficier des dernières avancées techniques, que dire de ceux qui, comme beaucoup d’entre nous ici, sont classés en zone blanche. Pour moi, elle est transparente ! Notre monde rural éprouve un sentiment croissant d’isolement et ressent même un certain mépris ».

Benjamin Viguier, de Decize, il habite la route des Feuillats : « Nous avons vraiment un problème de débit, peut-être parce que nous sommes en bout de ligne, à trois ou quatre kilomètres de la borne. On ne peut pas regarder un film en replay, ça coupe tout le temps, c’est l’horreur. Orange, notre fournisseur, nous dit qu’on aura une amélioration… dans cinq ans ! À la maison, nous sommes quatre. Quand tout le monde est sur son ordinateur ou sur son portable, ça rame vraiment. Cela fait peut-être la cinquième ou sixième box qu’on nous change. Le problème est récurrent ».

Julie Chêne, de Garchizy : « Nous avons une très mauvaise connexion internet. Au rez-de-chaussée, les appels sur les mobiles ne passent pas. Nous sommes sans cesse obligés de rappeler les gens. Pour passer un coup de fil avec le portable, le mieux c’est de se mettre à l’extérieur. Ce n’est pas pratique avec un tout-petit. Je sais que nos voisins sont dans le même cas. Nous sommes clients de SFR. Nous avons bien une box, mais impossible d’avoir les chaînes de télévision. On passe par la TNT. Auparavant, nous habitions dans le quartier du Banlay, à Nevers. Nous n’avions pas autant de soucis. L’idéal serait d’avoir une borne près de chez nous. J’ai entendu dire que c’était dans les tuyaux en lien avec la mairie ».

http :/hautdebit.nievre. Le conseil départemental a créé, en octobre, un site internet pour recenser les problèmes et les faire remonter jusqu’aux opérateurs.

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lejdc.fr /05/09/15

Des communes de la Nièvre handicapées par des coupures d'internet
Coupures ou débit extrêmement faible contrariant quasiment toute utilisation. Les communes se sont tournées vers Orange, leur fournisseur d’accès internet, voulant une solution pérenne. - SALESSE Florian

Montreuillon, Montigny-en-Morvan, Fâchin, Brassy… combien d’autres, comme ces communes du Morvan, se trouvent confrontées à de sérieux et récurrents problèmes de connexion et faiblesse de débit internet ?
« Je ne sais trop quoi vous dire… Car comme me l’avait promis la direction régionale d’Orange à Dijon, Ça va nettement mieux depuis lundi dernier. » Bernard Mouron, maire de Montreuillon, rappelle pourtant que sa commune a connu de récurrentes coupures et faiblesses de débit d’internet. Une situation que l’élu juge anormale et même très handicapante pour les utilisateurs, dont la mairie. « Relations avec le Sieeen, le Trésor public, services de l’agence postale… Sans internet, impossible de travailler ! J’espère simplement que l’amélioration toute récente, va durer. »
Devant ce débit retrouvé à Montreuillon, comme apparemment aussi à Montigny-en-Morvan, l’élu reste d’un optimisme prudent. C’est aussi le cas de Marc Bonnot, maire de Fâchin. « Nous aussi, on a connu des améliorations, comme pendant l’hiver dernier, avec un débit fragile, mais suffisant. Les interventions d’Orange ont eu chaque fois des effets positifs. Mais en juin, puis en juillet… Ça a recommencé ! »
En lien depuis longtemps avec la sous-préfecture de Château-Chinon sur ce problème, le 17 août, l’édile a écrit au préfet. Marc Bonnot s’explique. « Comment faire sans internet, dès lors que les services de l’État obligent les collectivités à dématérialiser le travail avec eux ? Il y a des jours où je pourrais tout à fait dire à la secrétaire de mairie de rentrer chez elle. On ne va tout de même pas travailler que l’hiver ou la nuit ? »
Le ressenti de l’élu vient aussi de ce que les habitants de Fâchin se plaignent aussi à lui. « L’absence d’internet ou un débit si faible que vous ramez sans fin… ça gêne tout le monde : l’agriculteur qui doit faire face à ses déclarations, le loueur de chambre d’hôte qui va manquer une location, le particulier qui veut surfer, la petite entreprise locale d’informatique qui intervient à domicile… »
Réhabilitation conséquente du réseau
Il demande à ce qu’une étude sérieuse soit réalisée par Orange pour déterminer précisément causes et travaux à réaliser dans les délais les plus raisonnables. Le problème sera même inscrit au prochain conseil communautaire, ne serait-ce, déjà, que pour recenser toutes les communes adhérentes, qui connaissent ces problèmes avec le fournisseur d’accès internet.
Reconnaissant certains efforts faits par ce dernier, Marc Bonnot cite enfin les propos d’un courrier récent signé du responsable des relations avec les collectivités locales (Nièvre et Yonne) à la Direction régionale d’Orange à Dijon : « Nous avons bien compris la problématique d’un débit internet fluctuant lié aux orages locaux provoquant très directement le dysfonctionnement de nos installations et équipements…
« Demandons à ce que Fachin soit considéré comme un point sensible qui admettrait une réhabilitation conséquente du réseau d’alimentation et des équipements internet. » Sic !
Jean-Michel Benet

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Rédigé par education-programme

Publié le 30 Décembre 2021

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Tels sont les premiers chiffres à retenir de la publication de l’Insee Bourgogne Franche-Comté sur la population légale dans notre région au 1er janvier 2019. Certes, nous sommes à l’aube de 2022 et les données ont évolué, à la hausse ou à la baisse, mais ces statistiques apportent un éclairage sur notre démographie. Et il en ressort que sur les huit départements de Bourgogne-Franche-Comté, c’est le nôtre qui est le plus touché : « dans la Nièvre, la perte de population amorcée depuis une cinquantaine d’années continue et s’amplifie. C’est le département qui connaît le décrochage le plus important avec la Martinique ». Au 1er janvier 2019, notre population légale était de 204.452 habitants contre 220.653 en 2008.

Sur cette même période, la Côte-d’Or et le Doubs sont les deux seuls départements à gagner encore des habitants. « Ils le doivent notamment à un solde naturel toujours positif grâce à la jeunesse de leur population ». Leur croissance démographique est toutefois inférieure à la moyenne nationale.
Dans le Jura et en Saône-et-Loire, la baisse de population est peu marquée. La Haute-Saône et le Territoire de Belfort perdent désormais des habitants alors que dans l’Yonne, la déprise démographique date d’une dizaine d’années.

Quelques villes principales à la loupe

En s’intéressant à quelques grandes villes de la Nièvre, on note de fortes baisses, de la stabilité, mais également des hausses. Ainsi, Nevers, ville préfecture, comptait 37.556 habitants en 2008 et 33.005 au 1er janvier 2019, soit une différence de 4.551. Les statistiques de l’Insee montrent que la perte la plus importante sur la période concernée se situe entre 2008 et 2013, le total de population passant de 37.556 à 34.841.
Autre ville importante de notre département, Cosne-sur-Loire. Là encore, les données font état d’une perte réelle, la commune passant de 11.065 habitants en 2008 à 9.589 en 2019. En revanche, Varennes-Vauzelles affiche une stabilité. Ainsi, en 2008, la population légale de la cité cheminote était de 9.366 habitants. Après une légère hausse en 2013 pour atteindre les 9.440, les chiffres de 2019 font état de 9.201 âmes.
A Decize, la perte est là encore réelle. La commune comptait 5.831 habitants en 2008 contre 5.233 en 2019.
En revanche, à Clamecy, la baisse est plus marquée. Si la cité des flotteurs affichait 4.331 habitants en 2008, ils étaient 3.590 en 2019, soit une baisse de 741.

A contrario, des villes nivernaises affichent un gain plus ou moins net. C’est par exemple le cas de Garchizy qui passe de 3.669 habitants en 2008 à 3.740 en 2019. C’est également le cas à Coulanges-lès-Nevers qui comptait 3.489 âmes en 2008 et 3.724 en 2019. Chaulgnes montre également une augmentation de sa population qui était de 1.349 en 2008 pour atteindre 1.503 en 2019. 

En s’attardant sur les communes de moins de 1.000 habitants, on remarque là aussi des disparités. Tracy-sur-Loire, par exemple, est marquée par une très légère hausse, passant en une dizaine d’années de 969 à 986. À Varennes-lès-Narcy, c’est un peu plus marqué avec 799 habitants en 2008 pour 928 en 2019. Quant à Moissy-Moulinot, qui est toujours la ville la moins peuplée de la Nièvre, la perte, ramenée au volume de population, est importante avec 26 habitants en 2008.

Texte : Denis Chaumereuil
Infographies : Lara Payet
lejdc.fr/ Publié le 29/12/2021 à 17h02

 

Franciso Dolo a posté le 30 décembre 2021 à 11h43
Il semble bien que le sujet soit tabou et quand l'on pointe les vrais responsables le commentaire passe après la censure, à la trappe...

toutalenvers a posté le 30 décembre 2021 à 09h50
Malgré la décentralisation de services de l’Etat, annoncés à grand renfort de publicité, le bilan est là. Nos représentants politiques (département et agglomérations) devraient sérieusement se remettre en cause. Sinon attendons-nous à encore plus d’impôts pour les « nantis »: ceux qui sont propriétaires. L’Agglo de Nevers a déjà commencé. La Nièvre continue de payer sa gestion socialiste à tous les niveaux et n’a rien à attendre de la Région pourtant du même bord.

Audrey deydey a posté le 30 décembre 2021 à 07h33
Et bien là Nièvre va continuer à en perdre car les nouveaux arrivants finiront par partir très vite aussi. Quand on arrive dans une région et que le soins sont refusés car les médecins même généraliste refuse les nouveaux patients (client pour le coup maintenant et non patients) faut pas s'étonner.

Jean Jallois a posté le 29 décembre 2021 à 19h40
Il faudrait me payer cher pour que j'habite à nouveau dans la Nièvre, je prends pour exemple les villes de Nevers et de Lormes et je n'y vois qu'un déclin inexorable, l'absence de projets sérieux et de dynamisme. J'habite actuellement en Creuse mais je ne ressens pas le déclin que je peux ressentir pour la Nièvre, la Creuse est tombée de bien moins haut que la Nièvre.

bruno franchini a posté le 29 décembre 2021 à 19h25
Pas étonné le contraire aurait été une surprise, la ville principale est aujourd'hui au alentour de 32000 habitants en décembre 2021 , car cette ville sale, triste, sans emploi, introuvable, ingarable, au foncier aussi cher qu'une ville de 100 000 habitants ! Plus de dynamique plus d envie ! Une ville dortoir, une ville de personnes âgées, sans avenir. Le PS et maintenant LREM à Nevers comme au département ont detruit Notre département..

bp1858 a posté le 29 décembre 2021 à 19h05
Oui Monsieur, comme vous dites, nos élus n’apportent pas de solution sauf à Cosne où les élus cautionnent un projet de Méthaniseur à côté des maisons et après ils se plaignent que les chiffres sont à la baisse ; à part ça ils se disent intelligents ?

Franciso Dolo a posté le 29 décembre 2021 à 19h01
Je dirai même mieux la Nièvre a perdu 100.000 habitants en 100 ans ! Nos élus sont toujours très contents d'eux ! géré par des incapables ce département n'a plus lieu d'être !

nanard71 a posté le 29 décembre 2021 à 18h39
C'est normal le nombre d'industries sont remplacées par des ruines, aucun élus n'a su les maintenir comme dans les années 70

Jean Paul Khial a posté le 29 décembre 2021 à 18h18
C'est bien de faire des statistiques, c'est indispensable, mais la vrai question : pourquoi le département perd des habitants + qu'ailleurs ? Chacun aura son idée sur le sujet mais apparemment personne n'apporte les bonne solutions pas même nos élus qui se succèdent depuis des années !

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Rédigé par education-programme