Publié le 29 Juillet 2014
Publié le 28 Juillet 2014
Publié le 11 Juillet 2014
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Le chemin, garde du corps, le temps d’un ailleurs devient une histoire intérieure. Ce sentier imaginaire dessine les mots, ceux-là même qui tombent en vrac de la pensée souveraine.
L’absence apaise les souvenirs, nos traits, nos sillons s’ouvrent, s’assemblent et offrent l’aspect d’une chimère qui se couche sur le blanc de ce fardeau trop lourd à porter. Sens profond ? Ou regard d’une autre réalité, celle qui se cherche dans le labyrinthe du monde ?
Au-delà de l’hémorragie de la vie, du glissement d’une caresse, ce sentier divin demeure encore un enjeu, un abandon au bord du rêve.
Entre deux voies, le monde s’inverse et attend une réponse de la mémoire. Le sentier des mots porte la vie, celle qui s’abandonne, celle qui cherche refuge, celle qui va et vient entre fiction et réalité.
Étrange cheminement qui se déchire contre l’absurde de l’enfermement. Pourtant, profiter d’un chemin libre reste un immense cadeau. Heureusement la mémoire ne conserve que le passage qui la touche et la main s’efforce d’écarter les images d’un voyage qui est un hymne à la nuit.
Sentiers improbables, silhouettes qui survivent en verticalité afin d’atteindre ce petit rien, ce spirituel qui nous fait toucher les étoiles, les anges du sentier de lumière, l’évidence d’un autre monde ? Mais le chemin finit toujours par se refermer sur lui-même, en franchissant le temps de l’éphémère du rêve.
Michel Hannecart, Joux-la-Ville le 08/07/2014
Publié le 3 Juillet 2014
Publié le 3 Juillet 2014