Nouvelle géopolitique de l'art contemporain - Aude de Kerros
Publié le 3 Octobre 2019
Nouvelle géopolitique de l'art contemporain
Le nouveau livre de Aude de Kerros est en librairie le 3 octobre
https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2019/10/01/nouvelle-geopolitique-de-lart-contemporain-aude-de-kerros-editions-eyrolles-livre/
Le quotidien Le Monde vient de consacrer une page entière à la niaiserie florale, patissière et parisienne de Jeff Koons, qui aime lui aussi les vrais gens, comme il est écrit dans le quotidien…
Ce même Monde condescendra-t-il à publier quelque entre-filet sur le livre d’Aude de Kerros : rien de plus incertain !
Car ce livre est une bombe informative, éblouissante de clarté et de vérité dans son explication globale de la mécanique mondiale de l'inepte dont koons est l'un des produits phares.
Il est le vrai travail d’analyse et d’investigation qu’on attendait sur la financiarisation hystérique de la vacuité artistique, mais que les critiques d'art vont prudemment occulter ou ignorer pour ne pas scier la branche vermoulue qui les soutient encore pour leurs maigres piges.
Mais espérons que quelques-uns d’entre eux comprendront que les temps changent et qu’il serait bon de penser à leur propre avenir…et penser aussi à l’avenir de l’humanité.
Nicole Esterolle
« Le Monde condescendra-t-il à publier quelque entre-filet sur le livre d’Aude de Kerros : rien de plus incertain ! »
La liberté de la presse en France n'est, pour une large part qu'un leurre et seuls quelques-uns, et trop souvent les mêmes, peuvent y exprimer leur point de vue. Le Monde sans les abonnements institutionnels et les quelques achats en kiosque des politiques, vedettes dont il parle, ou autres personnes voulant passer pour intellectuels, aurait bien du mal à continuer d'exister. Au même titre d'ailleurs que l'art contemporain subventionné.
Après trente ans d'enseignement dans l’éducation nationale, je peux en témoigner.
Le quotidien, parfois en plusieurs exemplaires, se trouve sur tous les présentoirs de CDI des lycées de France et de Navarre, c'est-à-dire selon les chiffres officiels de 2012 : 4 547 établissements, mais reste très souvent en l'état, à peine feuilleté. Il est naturellement permis de penser que les autres administrations bénéficient elles aussi de leur quota d'abonnement.
Reste l’édition, mais celle-ci se heurte souvent à des problèmes de diffusion et distribution.
Marc Vérat
Nouvelle géopolitique de l'art contemporain :
Chronique d'une domination économique et culturelle
Aude de Kerros - Ed Eyrolles
Le Louvre à Abu Dhabi, Art Basel à Miami, les tulipes de Jeff Koons à Paris sont autant de manifestations de l'art contemporain comme outil d'influence. Marqueur de puissance, l'art mesure le degré d'émancipation d'un pays, son pouvoir d'attraction et sa place dans le monde. Très largement dominée par les Etats-Unis et, plus largement, le monde occidental depuis le milieu du XXème siècle, la scène artistique s'ouvre peu à peu à de nouvelles puissances, notamment la Chine aux ambitions mondiales déclarées. Etudiant le rôle des différents acteurs, artistes, collectionneurs et musées, Aude de Kerros analyse l'évolution des liens entre arts plastiques et géopolitique, en questionnant notamment la domination du soft power américain et occidental.
Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire et politique qui découvre aussi l'influence du "cultural power".
Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et surtout en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fulbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le "Grand tour" américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit par exemple pour le "cultural power", d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky...
Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités.
Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.
Cependant et afin d'être totalement crédible pour asseoir la dimension internationale des expositions, quelques rares artistes européens comme Soulage bénéficieront également du soutien américain.
Cultural power et Soft power
On pourrait définir le Cultural power, suivi du Soft power, comme une capacité d'obtenir ce que l'on souhaite par le biais de l'attraction plutôt que par la contrainte, comme une capacité à influencer, à façonner les préférences des autres. Ici, en l’occurrence la critique, les Musées et quelques riches collectionneurs.
Cultural power et Soft power étaient initialement prévus en direction des intellectuels, source d'influence, et visaient en particulier à répondre aux récits pessimistes de certains sur l’avenir de la puissance américaine dans le monde et, globalement, du déclin toujours possible des grandes puissances.
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