Résultat pour “maison agriculture”

Publié le 4 Février 2017

Rédigé par education-programme

Publié le 15 Juin 2017

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Dans le cadre de la vente aux enchères de l’ancienne Maison de l’agriculture prévue mercredi 21 juin, deux visites publiques du bâtiment ont été organisées cette semaine.

Avant sa mise en vente aux enchères mercredi prochain, au tribunal de grande instance de Lille, l’ancienne Maison de l’agriculture a reçu quelques visiteurs en début de semaine.
Ces éventuels acquéreurs sont venus voir l’étendue des travaux à prévoir. Mais avec une mise à prix à 400.000 €, aucun des deux investisseurs qui se sont déplacés lundi ne semblait prêt à faire une offre. En effet, en 2012, le bâtiment avait été racheté par une société pour 1 € symbolique… Une entreprise actuellement en liquidation judiciaire.
« Acheter cet immeuble à 400.000 € ? Hors de question ! On va attendre que le prix baisse… beaucoup », lâche un chef d’entreprise neversois. Spécialisé dans la rénovation de bâtiment, l’homme est venu avec ses collègues pour visiter les différents étages. « Il y aura énormément de travaux à faire. Mais on pourrait par la suite convertir une partie du bâtiment en bureaux et l’autre partie en appartements. Avec des prix attractifs, ça pourrait marcher. »
Un autre investisseur serait également intéressé par le projet. Lundi, il était représenté par un agent immobilier. « Mon client est un entrepreneur nivernais qui envisage d’acheter pour rénover le bâtiment et le transformer en hôtel. »
Pour mener les visites publiques de ce bâtiment hors normes, les consignes étaient strictes. Maître Alexandre Lovato, huissier de justice a ainsi fait appel à un serrurier pour ouvrir la porte condamnée de l’immeuble. Après une visite à parcourir les neuf étages, le serrurier a de nouveau barricadé les issues. L’ex Maison de l’agriculture est en effet un lieu connu pour les squats ou les visites de curieux… Pour preuve, toutes les pièces sont dans un état épouvantable, les murs sont recouverts de graffitis, le mobilier est en lambeaux.
Lara Payet/ lejdc.fr
Nevers - La Maison de l'Agriculture

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Rédigé par education-programme

Publié le 26 Juin 2019

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La vente aux enchères s'est déroulée mercredi 19 juin à Lille, là où se situait la société Urba corp, propriétaire du bien depuis 2015 puis placée en liquidation judiciaire. 

Le bâtiment était mis à prix à 50.000 €. Il a été vendu à 220.000 € ! Il y avait en effet plusieurs candidats intéressés. 

C'est la société Ecobatir, basée à Chalon-en-Champagne, qui a remporté les enchères. Son gérant, Philippe Royer, a des projets sérieux pour ce bâtiment. 

Bureaux, commerces, duplex...

"Je travaille sur ce projet depuis trois ans. J'ai déjà rencontré des élus, des partenaires, les voisins qui espèrent tous que l'immeuble ait une nouvelle vie."

L'homme prévoit évidemment une rénovation totale de l'ancienne maison de l'agriculture. Il travaille d'ailleurs avec un architecte : façade moderne, bardage en bois sont envisagées.

Et pour l'usage ? Que va abriter cet immeuble de neuf étages ? "Pour le sous-sol, rez-de-chaussée et premier étage, on pense à des commerces, des bureaux, services à la personne et une salle de remise en forme", détaille Philippe Royer. "Les autres étages seront dédiés à du logement, chambres d'étudiants. Et les deux derniers pourront accueillir des duplex." Le projet est ambitieux.

Deux ans de travaux

Le permis de construire pourrait être déposé prochainement. Le nouveau propriétaire estime les travaux de rénovation entre 7 à 8 millions d'euros. Et deux années de travaux. 

Lara Payet lejdc.fr

Nevers et sa Maison de L'Agriculture
Nevers et sa Maison de L'Agriculture
Nevers et sa Maison de L'Agriculture
Nevers et sa Maison de L'Agriculture

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Rédigé par education-programme

Publié le 11 Avril 2015

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Centre Etudes Constructions 1971
Centre Etudes Constructions 1971
Centre Etudes Constructions 1971
Centre Etudes Constructions 1971
Construction de la Chambre d'agriculture, place du Champs de Foire à Nevers

Construction de la Chambre d'agriculture, place du Champs de Foire à Nevers

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Rédigé par education-programme

Publié le 3 Juillet 2015

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Rapporté par Monique Guenette

Félix Alexandre Roubaud est arrivé à Pougues-les-Eaux en 1858 ou 1859.

Marié à Alix de Clermont-Tonnerre, le 30 janvier 1862, le couple Roubaud va s'installer quelque temps après dans la maison de Pougues que le docteur a dû faire construire puisque c'est là qu'il travaille. Mais il garde un pied-à-terre à Paris, toujours non loin de l'Opéra.

L'installation à Pougues ne durera pas très longtemps d'ailleurs, puisque dans le journal "le Petit Saumurois", mais sans doute aussi dans d'autres publications, est paru à plusieurs reprises, en 1868, une petite annonce sur les bienfaits des eaux de Pougues, laquelle se terminait pas le paragraphe suivant : "le propriétaire de cette source croit de son devoir d'avertir le public que le docteur Félix Roubaud n'est plus médecin inspecteur depuis trois ans et qu'il n'a plus aucune position officielle dans l'établissement."

Aux archives de la Nièvre, cote M5115, se trouve une correspondance entre le préfet de la Nièvre et le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, datée de juin à août 1865, faisant état de plaintes à cause de "procédés inconvenants" dont userait le bon docteur vis-à-vis des baigneuses. Une enquête est demandée au préfet, lequel semble bien ennuyé...

Il constate d'abord qu'aucun fait de cet ordre n'a pu être reproché au docteur Roubaud depuis son mariage. Mais avant peut-être : "à quoi bon revenir sur des faits oubliés qui pourraient semer le trouble dans des familles honorables". Le préfet se demande également si ces plaintes ne seraient pas dictées par des questions d'intérêt ou des motifs d'animosité personnelle.

Le 18 novembre 1867, Monsieur Logerais se plaint dans une lettre adressée au ministre : "il est un autre fait grave qui s'est passé pendant toute la saison, bien que je l'eusse déjà signalé au propriétaire de l'établissement. Monsieur Roubaud n'a pas cessé de donner des douches à des dames. Que, dans certaines conditions un médecin soit obligé, pour voir l'effet de cette médecine d'assister à son application, je l'admets volontiers, mais l'intervention habituelle d'un médecin en pareille occurrence ne me paraît nullement nécessaire. Cette intervention de Monsieur Roubaud donne lieu à des bruits de nature à nuire à la bonne réputation de l'établissement."

Le Pavillon des Sources

Le Pavillon des Sources

Mode Fin de siècle

Mode Fin de siècle

Une curiste ?

Une curiste ?

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Rédigé par education-programme