Liberté conditionnelle

Publié le 8 Novembre 2013

 

Rien ne bouge en ce qui concerne une éventuelle liberté conditionnelle. Je n’ai encore pas reçu les résultats des deux experts. Je devrais bénéficier d’une première permission de 2 ou 3 jours chez ma sœur à Givry mais sûrement pas avant 2014. Cette liberté reste en attente de toute procédure administrative, avec des contraintes et des obligations que je connais.

Mon atelier était situé rue des Canches (petites graminées en milieu humide) et la maison, 42 rue du Passeur à 300 mètres de l’atelier, ce qui me permettait de passer de l’un à l’autre, en vélo, et le plus souvent en longeant les bords de Loire et d’Allier pour arriver au terrain de foot. Balade bucolique où je faisais le plein d’oxygène et de silence, seul avec les verdiaux, le soleil jaune où dominait la pâleur des feuilles d’automne. L’air et l’eau se conjuguaient avec la vie des bancs de sable toujours en mouvement. Je suis resté très sensible à cet environnement, à la fois vaste et sans contrainte.

Ma sœur Roselyne et mon frère ont déjà fait le voyage au Bec d’Allier et on constaté des dégâts et des vols. Ils ont fait le nécessaire pour sécuriser le lieu et donner leur témoignage à la gendarmerie de Sancoins.

Le temps a fait son œuvre, la terre reprend ses droits avec plus ou moins de réussite. L’intérieur de l’atelier est un désastre et personne ne souhaite s’en préoccuper. Chacun fait en sorte de prendre une position neutre, sans plus. L’atelier continuera de pourrir par la racine, c’est aussi un abandon qui laisse une plaie profonde.

 

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Collioure, à son apogée, où je présentais des tailles directes en vue d'être tirées en bronze.

De 1990 à 2000, l'atelier d'Apremont était loué à feu le Comte de Brissac.

 

 

Rédigé par Michel Hannecart

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