Didier Boulaud sénateur-maire de Nevers

Publié le 3 Juin 2018

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La pension moyenne d'un sénateur, hors majoration pour enfants, était au 30 septembre 2014 d'environ 4464 euros net par mois, en sachant bien entendu que les élus locaux peuvent cumuler plusieurs pensions.

Bérégovoy ; Une Maison de retraite construite en zone inondable, des douanes inutiles...
Sans évoquer son successeur, le petit Boulaud, dont on ne retiendra, hélas, que son sens de l'opportunité avec son fort attachement à Nevers. Sitôt ses mandats terminés, il s'empressera de quitter le département en laissant une ville quasi à la dérive. Même le tabac à ce jour semble encore l'épargner.
Il est permis de supposer que de nombreux neversois auront cette désertion en travers de la gorge... 

Didier Boulaud, l’au revoir sans regrets !
"Depuis le début de semaine, Didier Boulaud n’exerce plus aucun mandat politique. S’il admet que le goût du pouvoir était l’un de ses moteurs, il a organisé son départ. Sans amertume."
En tout cas on peut dire qu'il en aura bien profité et à chacun de se faire une idée sur l'efficacité de son bilan de Député ou Sénateur-Maire de Nevers du 3 mai 1993 au 8 mai 2010.
 
LA VILLE A VENDU PLUSIEURS BIENS IMMOBILIERS
 
Par délibération du 24 novembre 2015, le Conseil municipal avait décidé de mettre en vente plusieurs biens immobiliers dont la Ville souhaitait se débarrasser. Presque tous ont été vendus.
 
1 - L'ancien Centre social des Montots, situé 52, rue Paul-Pierre-Clerc, a été vendu à une association à caractère cultuel, baptisée "Le Tabernacle de Dieu". Cette « Assemblée de prière », comme elle se définit dans ses statuts déposés en préfecture en 2012, « agit pour l'entraide, dans le domaine humanitaire et caritatif ». Son siège social était, depuis plusieurs années, basé dans un appartement de la rue Jules-Verne. Les locaux de 350 m2, et une partie des terrains (2.046 m2, sur un total de 8.457 m2), ont été acquis pour la somme de 70.000 € net vendeur par la présidente de l'association, Ilunga Ossasse Danysette.
 
2 - L'ancien Centre social du Banlay, situé 10, boulevard Saint-Exupéry, qui a déménagé rue Georges-Guynemer, a été vendu pour la somme de 150.000 € à Benoît Badan, un Neversois demeurant rue du Banlay. Le bâtiment, d'une surface de 608 m2, devrait être transformé en logements pour étudiants. Il devra, avant cela, être équipé d'un escalier de secours extérieur. L'ensemble repose sur une parcelle de 846 m2. Il avait été estimé à 240.000 € en 2012, mais il s'était nettement dégradé depuis son inoccupation. Il était en vente depuis deux ans.
 
3 - Un bâtiment de deux étages, en bon état, situé 12, place Chaméane, d'une superficie de 232 m2, et l'ancien cinéma (renommé Majestic, avant sa fermeture), d'une superficie de 452 m2, situés au 10, place Chaméane, jugé « bon à démolir » par les services techniques, ont été vendus ensemble pour 92.800 € par l'intermédiaire de « l'Agence à taux réduits ». Le nouveau propriétaire, Thomas Lagrange, demeurant à Sayant, en Auvergne, a pour projet d'y créer un cabinet dentaire, avec, dans la foulée, la création de six emplois.
 
4 - Un bâtiment de deux niveaux de 100 m2 chacun, implanté au 25, boulevard de la République (anciens établissements Courpied), situé sur un terrain de 400 m2, a été vendu pour la somme de 32.000 € à José Viéra, demeurant à Sermoise. Le nouveau propriétaire envisage d'effectuer un investissement locatif, en créant plusieurs logements.
 
5 - L'ancienne école de la Maîtrise, située rue du Cloître Saint-Cyr, juste à côté de « l'Espérance » (Groupe scolaire Notre-Dame), et qui abritera encore, jusqu'en septembre, le Musée de l'Éducation, a été vendu 110.000 € à Pierre Mercier, demeurant rue Saint-Martin à Nevers. D'une surface de 290 m2, sur un terrain de 546 m2, avec une cour offrant une belle vue sur le pont de Loire, ce bâtiment avait été estimé 136.000 € en 2010. Mais il s'est fortement dégradé, notamment au niveau de sa charpente, infestée par des capricornes. Pierre Mercier souhaite créer sur place un cabinet médical.
 
6 - Un entrepôt de 800 m2 et un bâtiment administratif de 350 m2, situés 143, rue Francis-Garnier, ont été vendus en deux lots, via l'agence immobilière Orpi de la rue Bérégovoy. Le bâtiment, également accessible par la rue Edmé-Laborde, vers la Zone des Taupières, a été acquis par la société Bourgogne Formation Incendie de Marigny-sur-Yonne pour la somme de 54.500 €. L'entrepôt est revenu à Julien Commaille, demeurant à Germigny-sur-Loire, pour un montant de 166.000 €, comprenant un vaste terrain (superficie totale : 6.501 m2). Auparavant, tout cet ensemble était loué par la Ville à la société SPIE.
 
7 - L'ancienne cuisine centrale, située 20, rue Albert-Camus, dans le quartier de la Grande-Pâture, qui comprend trois bâtiments de 500 m2 chacun, et un terrain de 3.304 m2 a été vendue à M. Akbayin, domicilié à Marzy, pour la somme négociée de 75.000 €. Les bâtiments avaient d'abord été estimés 200.000 € en 2013 par France Domaine, puis revus à la baisse à 100.000 €, compte tenu de leur état, les toitures, en particulier, n'assurant plus l'étanchéité.
 
8 - Le bâtiment des Bains Douches est l'un des rares qui n'a pas encore trouvé acquéreur. Proposé à 150.000 €, il est réparti sur deux niveaux, et demandera « pas mal de travaux » pour le remettre au goût du jour. Au prix du mâ (555 €), c'était le plus cher de tous les biens mis en vente par la Ville, en décembre dernier. Mais, avec sa devanture bien conservée, et une belle situation, rue Jean-Desveaux, il pourrait tôt ou tard intéresser un commerçant souhaitant un local qui sort de l'ordinaire. Construit en 1925, il comprenait, à l'époque, 19 cabines pour des douches facturées… un franc.
 
9 - Une maison située près des anciens abattoirs, rue de la Fosse-aux-Loups a été vendue à la locataire en place pour la somme de 54.000 €, comprenant deux terrains de 1.379 m2 et 81 m2.
 
cf/ Dominique Souverain lejdc.fr
Didier Boulaud

Didier Boulaud

Rédigé par education-programme

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